Depuis l’enfance, je rêvais d’aller en forêt Amazonienne sur le territoire des jaguars, dans l’espoir d’y croiser de caïmans, des aras, des iguanes, des singes de toutes sortes qui sautent de branches en branches dans cette végétation d’une luxuriance unique… Après quelques coups de fils avec mon pote JB me voilà parti pour un voyage incroyable dans un département d’outre mer étonnant: La Guyane française. Il y a quelques semaines, au cœur de l’hiver de l’hiver, je quittais la métropole, traversais l’Océan Atlantique, pour rejoindre ce petit bout de France niché en Amérique du sud et vivre une expérience inoubliable de pêche à la mouche en Guyane ! 

 

Amérindiens

Après une heure de vol au-dessus de la forêt amazonienne à bord d’un petit zing de la compagnie Air Guyane, j’atterris sur une petite piste à Maripasoula.  Alex et Neytan deux indiens de la tribu Wayanna m’attendent au dégrade (mise à l’eau) amérindien pour charger la pirogue. Notre projet: remonter le Maroni au-dessus des villages amérindiens, à plusieurs jours de pirogue en total autonomie, pour pêcher le Peacock et l’Aïmara. Après avoir fait quelques courses au Surinam de l’autre côté du fleuve, nous voilà partis tous les trois sur cette immensité aquatique . Le dépaysement est total. Nous croisons sur le fleuve: militaires français, Garimperos, Antillais, Amérindiens.

Ici c’est un peu le far West m’expliquent mes deux guides. En Guyane, l’armée française livre une guerre sans merci à l’orpaillage illégal. Alex me raconte que le fleuve a beaucoup changé! « avant ici on pouvait voir jusqu’à 3m de fond » me dit il. Maintenant, avec les sites d’orpaillage qui creusent toujours plus profond, l’eau a toujours une couleur marron qui fait penser à un lendemain d’orage. Les amérindiens qui dépendant de la pêche sont directement menacés en Guyane et L’usage du mercure pour la recherche de l’or est une catastrophe pour l’environnement. Malgré cela, les 6 tribus amérindiennes essayent de préserver leurs traditions et leurs modes de vie.

 

 

 

 

Haut Tampok

Après plusieurs heures de pirogue, nous voilà arrivés à notre premier campement: le saut tampok. Les sauts, qui sont en fait des rapides, sont un endroit privilégié pour la pêche des Aïmaras. La prospection ressemble un peu à celle d’une rivière à truites en montagne. L’Aïmara est un super prédateur. Tapis sur le fond ou sous un rocher, ce poisson préhistorique se jette sur tout ce qui bouge! Les attaques sont violentes, et les combats intenses. Toutefois Alex me rappelle que je ne suis pas dans les Hautes-Alpes ici, sur le fond de la rivière, en plus des terribles mâchoires des Aïmaras, il y a des raies venimeuses, des anguilles électriques (qui envoie du 800 volts), des piranhas, des caïmans, des anacondas et qu’il vaut mieux avoir un grand bâton pour tâter le terrain devant moi.

Après avoir attrapé un premier poisson qui servira de repas du soir, nous installons le carbet (cabane en amérindien). Avec quelques branches et une bâche, cela fera un abris idéal pour la nuit. Je m’assure, avant de mettre mon hamac, que l’endroit est adapté. Je nettoie un peu le sol dessous pour vérifier qu’il n’y ai pas de scolopendres, araignées, Scorpions ou autres plaisirs du genre. La première nuit dans la jungle se fera avec le bruit des chutes d’eau toutes proches.

 

 

 

Aïmara à la mouche

Le lendemain, après un bon petit déjeuner, je pars pêcher avec mon combo « tropical » dans les zone de rapides du saut. Le temps est un peu couvert, je prends très vite des attaques de petits Aïmaras sur mon streamer plombé de 20 cm. Je rate quelques ferrages et décroche les poissons sur des chandelles pendant le combat. Mince! On m’avait prévenu que c’était pas gagné car ce poisson a une fâcheuse tendance à se décrocher. cela me fait penser un peu aux tarpons. Un peu plus loin, alors que mon streamer touche l’eau au début d’un courant, dans 20 cm d’eau, la surface explose et me voilà pendu avec un poisson plus sérieux. C’est pas la même! Ma pulsation est pliée!

Le poisson est puissant et m’oblige à le suivre et dévaler les rapides plus bas. Il enchaîne quelques chandelles et je fais tout mon possible pour l’empêcher d’aller vers les embâcles. Assez rapidement j’arrive à le contraindre à venir vers moi et le fait glisser dans l’épuisette. Wahouuu quelle puissance ! Ce poisson accuse 4 kg sur la balance !JB m’a parlé qu’il existait des poissons de plus de 20kg en Guyane! Ça doit envoyer! Je suis impressionné par sa caudale énorme. Je prends le temps d’admirer ce poisson dans mon épuisette et demande à Neytan qui vient me rejoindre de me prendre en photo avec. Quel pied!

 

 

 

 

Le Challenge Peacock

Après avoir fait mes premiers Aïmaras, je décide d’essayer de valider une deuxième espèce mythique. Ici il y a une espèce de Peacock présente qui peux aller jusqu’à 5kg. Les amérindiens l’appelle le tucunaré. J’avoue connaître peu de choses sur ce poisson. Je m’équipe de ma pulsation,soie de 10 et commence depuis la pirogue à pêcher au popper.

Je monte ma ligne avec un brin de 30 cm de câble acier car il y a des Piranhas et des Aïmaras sur le secteur. Alex et Neytan ne sont pas habitués à faire des dérives et ont tendance à arriver un peu fort au moteur sur les postes. Je passe pas mal de temps à leurs expliquer comment on aborde les secteurs à la mouche avec la nécessité d’être le plus discret possible. Malgré cela, alors que j’aborde un poste d’assez loin, le premier Peacock viendra percer la surface et faire disparaître mon Popper jaune et vert. Après quelques minutes, hélas, le poisson se décroche pendant le combat.

En milieu de journée nous nous arrêtons pour faire une pause et manger sur le bord. Nous sommes à côté d’un gros arbre tombé sur l’eau que je décide de prospecter. Après seulement deux lancers, la surface explose et je prends mon premier Tucunaré. Le poisson n’est pas énorme mais quel plaisir pour moi d’avoir attrapé mon premier.  Nous faisons une série de photos et je le relâche rapidement dans son élément. Je ne perds pas de temps et recommence à prospecter autour de l’arbre. Je décide de monter sur le tronc et d’aller essayer  contre la berge derrière.  Ce n’est pas simple au milieu des branches.

J’arrive à fouetter et à shooter, mon streamer vient taper la surface très prêt de la souche contre la berge. Une première traction et Je vois un joli poisson sortir et absorber mon popper en surface. Là, c’est pas la même ! Ce peacock est beaucoup plus gros et je suis en équilibre sur l’arbre. J’arrive à le tenir dans un petit espace pour ne pas le perdre dans les branches. Je saute sur un gros rocher et l’attrape par la bouche à la main. J’hurle de joie il est magnifique! Je me dépêche de le ramener vers Alex et Neytan pour avoir une photo. Quel poisson!  Il pèse 3,5kg, nous faisons quelques photos et me voila l’homme le plus heureux sur terre.

 

Extraordinaire

Cette semaine au milieu de la forêt amazonienne sera pour moi une occasion d’assouvir  une autre passion:  l’ornithologie. Pendant les longs moments de pirogue, j’en ai profité pour prendre ma paire de jumelles.  j’ai vu des aras de toutes les couleurs voler dans le ciel, des toucans, des vautours, des engoulevents, des martins pêcheurs, des perroquets verts, différents rapaces… j’ai vu aussi beaucoup de papillons incroyables, des iguanes et même un anaconda (estimée entre 5 et 6 m), des singes écureuils, des singes hurleurs, et bien d’autres espèces encore! La nuit dans mon hamac, bercé par les bruits de la forêt, ou la journée dans la pirogue, c’était un festival de vie et de nature sauvage.

Nous avons souvent mangé du poisson avec du riz mais nous avons aussi chassé du gibier, notamment des hoccos (grand oiseau noir) une viande très bonne mais très dure. Un soir à la nuit tombée, mes deux compères me

proposent d’aller chasser le caïman en pirogue. Ce fut une expérience incroyable! Nous avons pu attraper un spécimen de taille moyenne pour manger le lendemain. Surprenant comme viande mais très bon. Alex et Neytan m’ont enseigné, comment conserver la viande ou le poisson en forêt avec l’art du boucanage. Ça consiste à laisser la viande ou le poisson en hauteur au-dessus du feu pendant toute la nuit et la journée. La fumée va permettre de conserver, mais aussi d’éloigner les prédateurs et les mouches. Leurs traditions et leurs façons de vivre aujourd’hui a considérablement changé bien sûr, mais ils essayent de garder et de transmettre leurs cultures aux plus jeunes.

La Pêche n’a pas toujours été facile. j’ai pris quand même de très beaux poissons. Comme souvent pas autant que ce que j’aurais aimé… Mais au delà de la pêche, ça a été une expérience inédite, très riche sur le plan humain, un dépaysement total en forêt amazonienne. Je garderai un souvenir impérissable de cette semaine qui c’est avérée être finalement, bien plus qu’un simple voyage de pêche…

 

La Choix matériel de Guillaume :

 

 

 

 

Par notre ambassadeur Guillaume Macé

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Voici une séquence montage d’une nymphe Perdigone. Cette mouche au corps lisse est une valeur sûre pour pêcher les veines puissantes et profondes grâce à une excellente capacité de pénétration dans l’eau. L’association bille fendue/hameçon JIG, équilibre parfaitement la pointe de l’hameçon vers la surface, facilitant la prospection au ras du fond, sans risque d’accrochage. Les nymphes Perdigones sont aujourd’hui des références. Elles s’utilisent exclusivement pour les pêches en nymphe au fil modernes type pêche à l’espagnole. En variant les tailles des billes et les hameçons il est tout à fait possible de pêcher avec toute l’année. 

 

Les matériaux :

Hameçon : TMC 403 BLJ H 16

Fil : 8/0 noir

Cerclage : Tinsel holographique Argent/Orange

cerques: pelle coq pardo

Bille: Tungstène fendue 2,8mm  

corps: Résine Loon UV Clear + UV Noir 

 

 

 

 

 

 

1ere Photo: Ajuster la bille fendue sur l’hameçon et débuter l’enroulement du fil de montage, en descendant sur la partie arrière de la hampe.

2eme Photo: Fixer les cerques en coq pardo puis quelques centimètres de Tinsel Holographique argent, couper l’excédent. Remonter ensuite jusqu’à la bille en formant un corps bien conique.

3eme Photo: Enrouler le Tinsel holographique en remontant jusqu’à la tête, puis couper l’excédent. Fixer quelques centimètres de Tinsel holographique Orange, puis couper l’excédent.

4eme Photo: former juste derrière la tête spot Orange.

5eme Photo: Fixer et couper l’excédent.

6eme Photo: venir minutieusement déposer la résine UV.

7eme Photo: A l’aide d’une aiguille, répartir homogènement sur le corps.

8eme Photo: Polymériser avec une lampe UV.

9eme Photo: Venir ajouter une fine goutte de résine UV Noir en tête.

10eme Photo: Polymériser.

11eme Photo: Nymphe terminée!

 

 

 

NYMPHE TERMINEE !!

 

 

Par notre ambassadeur Jonathan Sacille 

 

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Que le temps passe vite… Cela faisait véritablement 4 ans que le plus grand salon de la pêche à la mouche en France n’avait pas eu lieu dans des conditions optimales. Il faut dire qu’en plus, cette 23-ème édition était très symbolique aux yeux des organisateurs, puisqu’elle  fêtait son demi-siècle d’existence ! Nous devions pour l’occasion nous aussi, signer notre présence comme il se doit, avec une toute autre dynamique !

 

 

Fidélité !

Malgré les différents contextes traversés ces dernières années, l’affluence de ce salon a prouvé que les pêcheurs à la mouche sont de grands fidèles passionnés, qui n’hésitent pas à traverser la France pour participer à ce magnifique évènement ! Ainsi, à l’issue du week end, pas moins de 4000 passionnés ont foulé les allées du SA.NA.MA, pour y rencontrer dans une ambiance très conviviale, les 90 exposants venus de toutes l’Europe. Il était important pour nous de participer à cette grande fête de la pêche à la mouche en France !

 

 

 

 

 

Satnd JMC Mouches de charette

Du Nouveau

Cette édition a été pour nous l’occasion de prendre un virage pour totalement changer de mode de fonctionnement, à commencer par notre nouveau Stand JMC/ORVIS ! Notre historique stand en bois, qui a essuyé des dizaines et des dizaines de salons, parcouru des milliers de kilomètres a pris une retraite bien méritée… Nous sommes ainsi arrivés avec son digne successeur, qui, nous l’espérons nous accompagnera aussi un bon bout de temps !

Au-delà de l’aspect esthétique, le grand changement fut surtout éthique !

En tant que marque à part entière nous avons pris la décision d’arrêter la vente directe de nos produits, par respect pour l’intégralité de notre réseau de détaillants, avec qui nous travaillons 365 jours par an.

C’est la raison pour laquelle cette année, seul le magasin ASPE ANGLER représentait et vendait les produits des marques JMC – Mouches de Charette – ORVIS et Airflo.

Toute notre équipe a ainsi pris le temps de présenter, à chaque visiteur curieux, les produits de notre vaste gamme. Ce temps consacré a été un moment de partage très constructif et enrichissant pour chacun d’entre nous, car nous sommes nous aussi avant tout des passionnés !  A noter la présence exclusive de nos deux grands champions membres de l’équipe de France, Julien Daguillanes et Grégoire Juglaret ! Quoi de mieux pour parler pêche, techniques, essayer des cannes et dérouler de la soie !

 

 

YOTO !!!

Ce salon était évidement l’occasion de présenter les nouveautés 2023 ! Les cannes IMERSION et les moulinets SOON ont fait l’unanimité, mais s’il y en a un qui a fait beaucoup parler de lui durant ce week end, c’est bien le nouveau moulinet semi-automatique JMC YOTO Nymph ! Il a été la grande star du stand et nos deux modèles d’exposition sont très certainement passés dans des centaines de mains pour être installés sur des cannes nymphe ! Les nombreux retours nous encouragent à penser qu’il équipera de nombreux pêcheurs dans les saisons à venir ! Il fallait se lever tôt samedi, pour avoir la chance d’acquérir l’un des 10 YOTO Nymph à vendre sur le stand d’Aspe Angler…

Côté chaussant de nombreux pêcheurs ce sont tournés vers les nouvelles chaussures Hydrox STUNT avec leurs semelles FEUTRE ou MICHELIN.

Enfin côté JMC une vraie mention spéciale pour le gilet JMC SPECIALIST qui a tout simplement « pété » les scores ! IMMORTEL!!!

 

 

ORVIS

Ce salon a aussi été l’occasion de présenter et faire découvrir pour certains, toute l’étendue de la gamme de la prestigieuse marque Américaine ORVIS, au savoir-faire unique. En plus des superbes cannes Hélios III et des moulinets Mirage, de nombreux pêcheurs sont venus s’équiper en waders et chaussures mais aussi en textil technique ! Dans cette catégorie, c’est l’intégralité de la gamme PRO réputée pour sa solidité qui a récolté les lauriers.

 

 

 

 

équipe JMC Mouche de charette

 

En tout cas un grand MERCI pour votre confiance et votre sympathie ! Mais aussi un grand MERCI à tous les organisateurs de ce superbe salon ! A bientôt !!!

 

L’équipe JMC – Mouches de Charette

 

 

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La magie de notre passion réside dans le fait que tous les poissons du globe peuvent se pêcher à l’aide d’une canne à mouche. Les avancées technologiques et la spécialisation des techniques, font qu’aujourd’hui la pêche à la mouche offre un panel de cannes très élargie et qui n’a de cesse de s’enrichir. Le choix de son matériel n’est pas une démarche anodine et doit être dictée par les besoins spécifiques de chaque pêcheur… suivez le guide!

La démarche 

En matière de pêche à la mouche, si certains modèles polyvalents existent, s’équiper de la fameuse canne « à tout faire » est totalement illusoire. Cette technique est si particulière que le choix d’une canne repose sur un équilibre complexe qui met en relation quatre interrogations essentielles :

– quel est le poisson ciblé?

– quelle est la technique utilisée?

– quel est le milieu fréquenté?

– quelles sont les imitations choisies?

 

L’action, le budget et la cosmétique sont autant de points importants mais ils sont des éléments plus secondaires et le fruit d’une réflexion plus personnelle. Avec un peu de recul, rien qu’en ce qui concerne la truite espèce de référence en pêche à la mouche, on se rend vite compte de la complexité de l’équation, surtout lorsque l’on débute. Si la pêche à la mouche est tout sauf une science exacte, nous allons essayer d’orienter au mieux ce choix pour le rendre le plus cohérent possible.

Rivière

Pour la pêche en sèche traditionnelle, la longueur de la canne est le premier élément à prendre en compte. Elle s’accorde en général avec le profil du cours d’eau en s’échelonnant entre 6’ pour les plus petits ruisseaux et 10’ pour les plus grandes rivières. En sèche, une canne adaptée est une grande aide pour optimiser ses distances de lancer mais aussi pour assurer un meilleur contrôle des dérives. Si l’on décide de jouer la carte de la polyvalence, il est préférable de s’orienter vers une canne en 9’ qui permet de pratiquer de nombreuses approches. La puissance de la canne vient compléter la démarche. Les cannes s’accordent majoritairement avec des soies comprises entre #4 et #5. Cependant elles peuvent très bien descendre en #3 pour les ruisseaux et les pêches fines et monter jusqu’en #6 pour les pêches en grande rivière ou de gros poissons.

Une action semi rapide (medium fast) est de loin la plus adaptée aux pêcheurs débutants souhaitant progresser rapidement. L’association avec une soie WF facilitera grandement cet apprentissage en compensant certaines erreurs de gestuelle. Dans la gamme JMC, nous proposons certains modèles phares qui accompagnent les pêcheurs à la mouche depuis leurs premiers pas, à l’image des PASSION et des REFLEX R2 , qui offrent une gamme étendue très qualitative. Cette année, c’est aussi l’occasion de découvrir les nouvelles cannes IMERSION  avec deux modèles développés (9’#4/5 et 10’#4/5) pour la pêche en sèche dans un budget très abordable…canne à nymphe faire le bon choix

Pêche en nymphe

Année après année, la pêche en nymphe au fil continue de conquérir de nouveaux adeptes. Cette pratique moderne très prolifique, se distingue par l’utilisation d’un matériel spécifique qui s’éloigne des pêches plus conventionnelles, surtout lorsque l’on s’oriente sur les techniques dites « modernes ». Les cannes nymphe disposent de tailles le plus généralement comprises entre 10’ et 11’, pour des soies de #2 à #4. En plus de leur longueur, elles se caractérisent par certains éléments techniques distinctifs tels qu’un premier anneau bas afin d’éviter la formation d’un ventre du fil ou de la soie, une poignée affinée pour une meilleure détection des touches, un système de masselottes ou un porte moulinet inversé pour un meilleur équilibre.

Si le choix de la puissance peut être en rapport à la taille des poissons, il se fait avant tout en fonction du poids des nymphes utilisées. Les cannes en #2/3 s’adaptent aux pêches nécessitant des imitations légères, comparativement à des #3/4 qui se destinent plutôt aux pêches plus lourdes. Nos deux PERFORMER 10’6#2/3 et 10’9#3/4 sont par exemple deux cannes parfaitement complémentaires. Elles sont aujourd’hui le reflet du savoir faire de JMC en matière pêche en nymphe, qui a toujours su s’entourer des meilleurs techniciens du monde pour développer ces cannes si spéciales.

 

Réservoir/lac

Bien qu’il soit possible de pêcher avec du matériel « rivière » en lac ou en réservoir, ces milieux imposent l’utilisation de cannes spécifiques mais dont le choix n’est pas pourcanne réservoir faire le bon choix autant complexe. On retrouve deux longueurs avec les 9’6 et 10’ pour trois puissances différentes comprises entre 6, 7 et 8. Elles sont parfois dotées d’anneaux de départ « anti-tangle » qui évitent au « running line » de venir boucler sur l’anneau lors du lancer. Les cannes 9’6, plus courtes, offrent naturellement des actions plus rapides. Ce sont des lanceuses que l’on choisit en général pour leur réactivité. Les cannes en 10’ sont les plus utilisées. Quand les 10’#6 s’utilisent pour les pêches fines, les 10’#8 s’orientent vers la pratique du streamer. En réservoir, la 10’#7 se veut être la canne la plus polyvalente, qui permet de balayer de façon précise une multitude de techniques d’approche.

 

carnassier faire le bon choix   Carnassier/mer 

La pêche des carnassiers est une pratique passionnante qui continue son essor. La diversité des carnassiers recherchés à la mouche est aujourd’hui très large. Les cannes développées pour leur traque sont dans la grande majorité des 9’, aussi bien en eau douce qu’en mer. Tout n’est donc qu’une question puissance qui est dépendante du poisson recherché et des streamers utilisés.

Les plages de puissances sont très larges en s’étendant généralement du #6/7 au #15! Par exemple, les cannes en soie de #6/7 sont adaptées pour les espèces type perche/chevesne, les #8/9 sont plutôt destinées au black bass en eau douce ou au bar en mer, les puissances en #10 ciblent parfaitement les brochets, enfin les #12 s’orientent vers la pêche du silure ou du thon…

Si n’importe qu’elle canne avec un bon entretien peut de temps en temps servir des sortir en mer, il est tout de même préférable d’utiliser des cannes avec des anneaux (comme des moulinets) ayant bénéficié d’un traitement marin.

Par Jean-Baptiste Nurenberg

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L’émergente P.L.A (Patte de lièvre Arctique) est une mouche d’ensemble qui peut être déclinée en plusieurs coloris (grise, olive , marron pour ma part ) sur des tailles d’hameçon comprises entre 14 et 20. Ce montage est une déclinaison de la célèbre ORL (oreille de lièvre) ORL) réalisé en P.L.A . A utiliser telle qu’elle ou humidifiée pour pêcher juste sous la pellicule . Ce matériau fantastique est naturellement hydrophobe et facile à sécher en quelques faux lancers. L’aspect translucide de cette fibre très mobile offre aux mouches un aspect très réaliste lorsqu’elles sont humidifiées. Un montage facile , qui vous permettra , j’en suis sûr , de voir de beaux gobages au bout du fil. 

 

Matériaux :

 

Montage séquence de l’Emergente P.L.A

 

 

 

 

1-ere photo : Sur un hameçon JMC DR30BL, fixer le fil JMC 14/0 noir en revenant jusqu’à la courbure de l’hameçon

2-eme photo: Fixer quelques poils de Snow lièvre Dun en guise de cerques

3-eme photo: Fixer un brin de tinsel Argent sur la hampe et revenir à la courbure pour préparer une mèche de dubbing confectionnée à partir de snow lièvre Beige

4-eme photo: Enrouler le dubbing sur les 2 /3 de la hampe jusqu’à obtenir un corps bombé comme un ballon de rugby

5-eme photo:  Cercler le corps avec le tinsel par 3 ou 4 tours selon la taille de l’hameçon

6-eme photo: Créer un boucle et insérer des poils de snow lièvre Dun pour créer la collerette. Vriller.

7-eme photo: Enrouler la mèche obtenue pour former la collerette en veillant à bien rabattre les poils vers l’arrière à chaque tour. Bloquer avec la soie de montage.

8-ème photo : Former la tête de la mouche , un noeud final et ajouter une goutte de cyano ou vernis pour la consolider.

9-ème photo : Mouche Terminée !

 

 

 

Montage emergente P.L..A

 

MOUCHE TERMINEE !

 

Par notre ambassadeur Cedric Pistachi 

 

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Et voilà, c’est terminé, me voici de retour à Lyon après 1 heure de zodiac, 1 heure de 4X4, 3 heures d’avion 8 places, 10 heures en Boeing et enfin 1 heure en Airbus ! En fait pourquoi tout ceci ? Et bien pour un voyage de pêche en Mongolie ! Permettez moi de vous parler de ce séjour, mais n’évoquant pas uniquement la pêche. 

 

COVID…

Ce voyage avait commencé 3 ans auparavant, en 2019, par une réservation pour un séjour en juin 2022… Mais voila, le Coronavirus est passé par là et de report en report j’ai enfin pu faire ce voyage en septembre 2022 !Alors de quoi se plaint-on me direz-vous ? Simplement que ce maudit virus nous a volé 2 ans, mais le temps, ne s’est pas arrêté et nous avons vieilli de 2 années, ce qui ne parait rien entre 30 et 65 ans, mais pour les plus âgés chaque année compte !

Au bout du monde

C’est malgré tout avec un enthousiasme et une joie non dissimulés que 15 jours avant j’avais commencé a préparé mon sac, avec une longue liste de matériel à emporter, mais il a fallu tailler dans le vif pour des problèmes de poids des bagages.

En matière de transport, ce voyage avait commencé comme il vient de s’achever ! Mais un vol en Boeing et bien moins confortable qu’avec un Airbus, dommage !
Au terme de ce périple, après avoir embarqué chacun dans l’un des 3 zodiacs qui nous attendaient à la confluence de la Tengis et de la Shishgid, et après une heure de descente, nous avonsl'Aventure mongole découvert notre camp !
Il est constitué de yourtes, d’un grand bâtiment sanitaire, ainsi qu’un groupe électrogène et des panneaux solaires pour l’électricité et la production d’eau chaude.

Aménagées comme elles le sont, ces yourtes, sont des logements très confortables pour 2 pêcheurs, certainement plus aérées que celles des Mongoles nomades qui abritent toute une famille avec tout le nécessaire pour vivre, d’autant que les conditions climatiques que nous avons eu ne ressemblent en rien aux températures pouvant atteindre les -50°C de l’hiver sibérien. Je dis sibérien car notre camp se situait à environ 25 kms de la frontière Sibérienne Russe.


Le camp

En plus des yourtes du staff, deux yourtes plus grandes complétaient ce petit village, une qui était notre salle à manger où nous avons dégusté de très bons repas, mélange de cuisine traditionnelle Mongole et de cuisine Européenne et une qui servait de cuisine .

Les deux rivières que sont la Tengis et la Shishgid (ou Shishged) sont situées dans le parc national de la Tengis, bassin de la rivière Shishged. Elles sont peuplées d’un nombre incalculable d’ombres, ainsi que de nombreuses truites Lenook ! Mais le poisson roi est le Taïmen !
Cette région parait être le bout du monde, mais cela n’empêche pas les gardes du parc, de visiter les camps en se déplaçant à cheval, pour venir contrôler les permis de pêche ! Un soir à notre retour de la pêche nous avons dû fournir nos passeports pour un contrôle de l’identité mentionnée sur nos permis !

 

Le poisson d’une vie ?

Nous avons principalement pêché la Shishgid, large rivière, avec des rapides au bas des parcours, mais les guides possèdent une grande habilité pour éviter les écueils, car paradoxalement cette rivière, malgré quelques fosses, n’est pas profonde, et il n’est pas rare d’avoir seulement quelques centimètres de fond. Ceci explique que les moteurs de zodiacs ne disposent pas d’une hélice, mais d’une turbine.

Je vous passe le nombre d’ombres et de truites Lenook que nous avons pêché, mais concernant les truites Lenook je ne voudrais pas être prétentieux en me cachant derrière les scores de mes compagnons de pêche. En effet je suis parti avec une douleur au bras, et à l’épaule, droits, et je n’ai pas vraiment pu m’exprimer correctement. Cependant la présence de Jérôme, médecin généraliste, dans notre groupe m’a permis grâce à son diagnostic, ses médicaments et ses exercices de m’exprimer au début sur les ombres et les Lenook ! Malheureusement une chute m’a de nouveau handicapé de manière durable, et j’ai du continuer de pêcher en sèche de la main gauche.

Taïmen

J’ai tenté malgré tout de lancer des streamers de la main gauche, et miracle, avec l’aide du guide j’ai eu une énorme touche… Mais le ferrage a été mauvais, non pas lié à mes douleurs, mais bien de ma faute! En effet j’ai ferré avec la canne au lieu de ferrer violement en tirant la soie de la main gauche ! J’ai donc dépiqué mon Taïmen, mais ce n’était pas n’importe lequel ! l'Aventure mongoleEn effet j’ai vu sur le visage de mon guide une ombre de colère qu’il n’a pas exprimée devant moi, mais de retour au camp il n’a pas pu s’empêcher de dire à notre interprète que j’avais manqué un poisson record.

C’est là que j’ai ressentie une grande déception, d’abord de n’avoir pas réalisé le but de ce voyage, mais aussi de n’avoir pas concrétisé le travail remarquable du guide pour me permettre de toucher un taïmen, et d’avoir manqué un très gros poisson que lui a vu. Il faut dire que ce guide nous a fait voir, à tous, un grand nombre de taïmens, grâce une acuité visuelle exceptionnelle et une très bonne connaissance de la rivière.

Ces taïmens se pêchent principalement, outre aux leurres, aux streamers avec une canne de 9′ soie de 9 ou 10, voire une canne à 2 mains. Par contre en canne à 2 mains il n’est pas toujours simple de propulser une grosse mouche pleine d’eau !!! Pour l’anecdote Jérôme mon médecin personnel , qui combattait un ombre a été surpris par un taïmen qui est venu lui engamer sa prise, et il n’a pas pu piquer le taïmen qui est reparti avec l’ombre!

 

Les bonnes approches

Concernant les ombres et les truites lenook, les petites nymphes que nous utilisons en Europe fonctionnent très bien, comme les perdigones, ou les oreilles de lièvre, que ce soit en nymphes au fil ou avec une sèche indicatrice. Cette dernière technique porte ses fruits, car les poissons n’hésitent pas à monter sur la mouche sèche. Pendant notre séjour, tous les jours entre 16h30 et 17h30 nous avons assisté à des éclosions d’éphémères très claires, et des petits parachutes clairs faisaient l’affaire, comme, pour ceux qui la connaissent, la Branko Killer, provenant de Slovénie, elle a fait merveille ! Par contre en dehors de cet horaire, il fallait une mouche qui flotte vraiment très haut sur l’eau. Cette mouche donnée à titre d’exemple flottait haut sur l’eau, mais si l’on ne prenait plus rien, alors qu’on la voyait encore bien, il fallait la sécher et les montées reprenaient.

Matériel

Sur le plan du matériel, j’avais emmené avec moi : Une canne JMC Pure 10′ # 6, une canne JMC compétition 10′ # 6, une canne JMC Punisher 9’ # 9, et enfin une canne 2 mains JMC Migration 13’6 # 9, ainsi que les moulinets associés. J’ai été particulièrement content de pouvoir pêcher avec la Compétition lorsqu’il a fallut pêcher de la main gauche ! L'Aventure mongole
Je ne vais pas vous noyer de détails concernant le matériel, cependant je voudrais apporter une dernière précision sur les chaussures de wading, il est préférable d’avoir des semelles feutre avec clous tungstène là encore ceux de chez JMC sont excellents. Ils sont particulièrement pointus et accrocheurs et je n’ai pas eu à déplorer de glissade contrairement à mes compagnons (Même si j’ai fait une chute dans le courant, mais pas suite à une glissade ! Peut être ais je eu la partie cul plus lourde que la partie tête).

 

Le début d’un fléau ? 

Je ne voudrais pas finir ces lignes sans évoquer 2 sujets que sont les cormorans et mes compagnons de voyage. J’ai été très surpris de constater que la rivière était infestée de cormorans. Ce phénomène est récent 4/5 ans tout au plus. Un des gardes pêche qui est venu manger avec nous le dernier soir de notre séjour, nous a dit qu’il y a 4 ans il était avec un pêcheur Tchèque et qu’ils ont vu pour la première fois, 2 cormorans. Le pêcheur Tchèque lui a dit de les tuer immédiatement, car il aurait à le regretter, mais le garde pêche ne voulait pas tuer des oiseaux….. Depuis les cormorans prolifèrent et les autorités Mongoles réfléchissent en concertation avec entre autre, les associations qui s’occupent des oiseaux, de la politique tenir! Il y a de quoi être inquiet.

 

Une aventure humaine… 

Je voudrais remercier Patrice avec qui nous avions prévu ce séjour, mais aussi Jérôme mon médecin traitant durant ce périple et Marc, 2 médecins de la région, anciens compétiteurs de pêche à la mouche. Marc possède un humour caustique qui a été apprécié par tout le groupe. Dominique un Helvète chasseur de pierres qui nous a fait découvrir certains petits trésors cachés de nos rivières et Guy sont compagnon de yourte un Comtois avec le cœur sur la main, pour fournir en mouches tous ceux qui n’en possédaient pas assez, ou pas les bonnes ! Et pour finir Stéphane et Christian avec qui nous avons eu la chance de partager un secteur de pêche.
Je terminerais en remerciant tous les membres du staff mongols : le chef de camp, les guides, l’interprète, les cuisinières, sans oublier l’homme à tout faire qui allumait le poêle avant notre retour de la pêche et surtout qui à 6 heures le matin venait le rallumer, car fin août début septembre les nuits sont fraîches… Je ne vous dis que ça!

Déjà nostalgique de la Mongolie…

Par Christian Salvayre

la mythique nymphe pheasant tail de Sawyer a très largement été revisitée, pour posséder aujourd’hui une multitude de déclinaisons. Nous vous proposons ici, un montage lourd sur hameçon JIG. Il s’accorde parfaitement aux pêches de début de saison, notamment grâce à sa taille et sa bille orange, très visible jouant un rôle incitatif. L’association bille fendue/hameçon JIG, équilibre parfaitement la pointe de l’hameçon en position haute pour permettre d’aller prospecter au ras du fond des veines d’eau puissantes…

Les Matériaux

Fil 6/0 noir / Fil cuivre fin or / Fil de plomb médium
Hameçon JIG H 12
Bille fendue tungstène Orange 3,8 mm
Queue de faisan naturel
Masque de lièvre naturel

 

Montage séquence de « Pheasant Tail » JIG tête Orange

 

 

1-ère photo : Ajuster la bille fendue sur l’hameçon. Assurer sa fixation avec une goutte de résine UV.

2-ème photo : Débuter l’enroulements du fil de montage, en descendant sur la partie arrière de la hampe puis venir faire sept tours de fil de plomb.

3-ème photo : Avant la courbure, former les cerques en fixant quelques longues fibres de queue de faisan naturel.

4-ème photo : Au même endroit, fixer le fil de cuivre fin Or puis couper l’excédent.

5-ème photo : Enrouler l’excédent de queue de faisan en remontant jusqu’à la bille puis fixer le tout avec quelques tours de fil de montage. Couper l’excédent.

6-ème photo : Enrouler minutieusement le cuivre en remontant jusqu’à la bille puis le fixer avec du fil de montage. Couper l’excédent.

7-ème photo : Sur le masque de lièvre prélever suffisamment de fibres pour venir twister sur le fil de montage.

8-ème photo : Enrouler le poil twisté juste à l’arrière de la bille. Faire le nœud final et couper le fil de montage.

9-ème photo : Montage de la pheasant tail JIG terminé !

 

Montage pheasan tail jig

 

MOUCHE TERMINEE !

 

 

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Conçu en 3 et 4 couches techniques, le wader Rider 4K allie confort, robustesse et modularité.

Elles comblent l’exigence et les besoins des pêcheurs venus de tous horizons.