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Canne à mouche : faire le bon choix!

La magie de notre passion réside dans le fait que tous les poissons du globe peuvent se pêcher à l’aide d’une canne à mouche. Les avancées technologiques et la spécialisation des techniques, font qu’aujourd’hui la pêche à la mouche offre un panel de cannes très élargie et qui n’a de cesse de s’enrichir. Le choix de son matériel n’est pas une démarche anodine et doit être dictée par les besoins spécifiques de chaque pêcheur… suivez le guide!

La démarche 

En matière de pêche à la mouche, si certains modèles polyvalents existent, s’équiper de la fameuse canne « à tout faire » est totalement illusoire. Cette technique est si particulière que le choix d’une canne repose sur un équilibre complexe qui met en relation quatre interrogations essentielles :

– quel est le poisson ciblé?

– quelle est la technique utilisée?

– quel est le milieu fréquenté?

– quelles sont les imitations choisies?

 

L’action, le budget et la cosmétique sont autant de points importants mais ils sont des éléments plus secondaires et le fruit d’une réflexion plus personnelle. Avec un peu de recul, rien qu’en ce qui concerne la truite espèce de référence en pêche à la mouche, on se rend vite compte de la complexité de l’équation, surtout lorsque l’on débute. Si la pêche à la mouche est tout sauf une science exacte, nous allons essayer d’orienter au mieux ce choix pour le rendre le plus cohérent possible.

Rivière

Pour la pêche en sèche traditionnelle, la longueur de la canne est le premier élément à prendre en compte. Elle s’accorde en général avec le profil du cours d’eau en s’échelonnant entre 6’ pour les plus petits ruisseaux et 10’ pour les plus grandes rivières. En sèche, une canne adaptée est une grande aide pour optimiser ses distances de lancer mais aussi pour assurer un meilleur contrôle des dérives. Si l’on décide de jouer la carte de la polyvalence, il est préférable de s’orienter vers une canne en 9’ qui permet de pratiquer de nombreuses approches. La puissance de la canne vient compléter la démarche. Les cannes s’accordent majoritairement avec des soies comprises entre #4 et #5. Cependant elles peuvent très bien descendre en #3 pour les ruisseaux et les pêches fines et monter jusqu’en #6 pour les pêches en grande rivière ou de gros poissons.

Une action semi rapide (medium fast) est de loin la plus adaptée aux pêcheurs débutants souhaitant progresser rapidement. L’association avec une soie WF facilitera grandement cet apprentissage en compensant certaines erreurs de gestuelle. Dans la gamme JMC, nous proposons certains modèles phares qui accompagnent les pêcheurs à la mouche depuis leurs premiers pas, à l’image des PASSION et des REFLEX R2 , qui offrent une gamme étendue très qualitative. Cette année, c’est aussi l’occasion de découvrir les nouvelles cannes IMERSION  avec deux modèles développés (9’#4/5 et 10’#4/5) pour la pêche en sèche dans un budget très abordable…canne à nymphe faire le bon choix

Pêche en nymphe

Année après année, la pêche en nymphe au fil continue de conquérir de nouveaux adeptes. Cette pratique moderne très prolifique, se distingue par l’utilisation d’un matériel spécifique qui s’éloigne des pêches plus conventionnelles, surtout lorsque l’on s’oriente sur les techniques dites « modernes ». Les cannes nymphe disposent de tailles le plus généralement comprises entre 10’ et 11’, pour des soies de #2 à #4. En plus de leur longueur, elles se caractérisent par certains éléments techniques distinctifs tels qu’un premier anneau bas afin d’éviter la formation d’un ventre du fil ou de la soie, une poignée affinée pour une meilleure détection des touches, un système de masselottes ou un porte moulinet inversé pour un meilleur équilibre.

Si le choix de la puissance peut être en rapport à la taille des poissons, il se fait avant tout en fonction du poids des nymphes utilisées. Les cannes en #2/3 s’adaptent aux pêches nécessitant des imitations légères, comparativement à des #3/4 qui se destinent plutôt aux pêches plus lourdes. Nos deux PERFORMER 10’6#2/3 et 10’9#3/4 sont par exemple deux cannes parfaitement complémentaires. Elles sont aujourd’hui le reflet du savoir faire de JMC en matière pêche en nymphe, qui a toujours su s’entourer des meilleurs techniciens du monde pour développer ces cannes si spéciales.

 

Réservoir/lac

Bien qu’il soit possible de pêcher avec du matériel « rivière » en lac ou en réservoir, ces milieux imposent l’utilisation de cannes spécifiques mais dont le choix n’est pas pourcanne réservoir faire le bon choix autant complexe. On retrouve deux longueurs avec les 9’6 et 10’ pour trois puissances différentes comprises entre 6, 7 et 8. Elles sont parfois dotées d’anneaux de départ « anti-tangle » qui évitent au « running line » de venir boucler sur l’anneau lors du lancer. Les cannes 9’6, plus courtes, offrent naturellement des actions plus rapides. Ce sont des lanceuses que l’on choisit en général pour leur réactivité. Les cannes en 10’ sont les plus utilisées. Quand les 10’#6 s’utilisent pour les pêches fines, les 10’#8 s’orientent vers la pratique du streamer. En réservoir, la 10’#7 se veut être la canne la plus polyvalente, qui permet de balayer de façon précise une multitude de techniques d’approche.

 

carnassier faire le bon choix   Carnassier/mer 

La pêche des carnassiers est une pratique passionnante qui continue son essor. La diversité des carnassiers recherchés à la mouche est aujourd’hui très large. Les cannes développées pour leur traque sont dans la grande majorité des 9’, aussi bien en eau douce qu’en mer. Tout n’est donc qu’une question puissance qui est dépendante du poisson recherché et des streamers utilisés.

Les plages de puissances sont très larges en s’étendant généralement du #6/7 au #15! Par exemple, les cannes en soie de #6/7 sont adaptées pour les espèces type perche/chevesne, les #8/9 sont plutôt destinées au black bass en eau douce ou au bar en mer, les puissances en #10 ciblent parfaitement les brochets, enfin les #12 s’orientent vers la pêche du silure ou du thon…

Si n’importe qu’elle canne avec un bon entretien peut de temps en temps servir des sortir en mer, il est tout de même préférable d’utiliser des cannes avec des anneaux (comme des moulinets) ayant bénéficié d’un traitement marin.

Par Jean-Baptiste Nurenberg

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