La gamme Performer s’est forgée au fil des années une belle réputation et s’inscrit aujourd’hui comme un best seller de la marque JMC. Pour la pêche à la mouche et particulièrement en rivière, il existe différents types de cannes, souvent bien spécifiques à la technique que le pêcheur souhaite privilégier (sèche, nymphe au fil, nymphe à vue…) selon ses envies, la météo, la topographie… Les rivières que nous pratiquons en Belgique ne permettent que très rarement de pêcher à vue. Pour ma part ce sont donc clairement les pêches en nymphe au fil, sèche et sèche/nymphe qui priment. C’est vers la canne à mouche Performer 9’9 #3/4 que s’est orienté mon choix …

 

canne à mouche JMC performer 9'9 #3/4

La polyvalence

Afin de pouvoir pratiquer ces techniques avec un seul ensemble, le critère de polyvalence était essentiel dans le choix du matériel à acquérir. Je me suis ainsi dirigé vers la canne à mouche Performer 9’9 #3/4 que j’ai pu utiliser cette saison en Belgique, ainsi qu’au cour s d’un séjour sur les rivières Slovènes.
Équipée du moulinet Yoto 30, de deux masselottes d’équilibrage au talon (9,3 gr/masselottes) de la canne et d’une soie Visiolight n°3, cette  combinaison permet d’obtenir un ensemble vraiment très agréable, équilibré, léger, précis et performant dans les trois pratiques. Sa conception assure de disposer de suffisamment de puissance pour maîtriser les plus jolis poissons.

Coup de coeur pour la NAF

En petite et moyenne rivière, son action « moderate fast » permet de pêcher en sèche aisément en s’assurant de jolis lancés tout en douceur.canne JMC Performer
Mais son point fort se trouve clairement du côté de la pêche en nymphe au fil. L’action est à mon sens idéale pour cette technique, la longueur est suffisante pour contrôler les dérives sans avoir à s’approcher de la zone que l’on souhaite prospecter. Le premier anneau étant assez proche de la poignée, évite que la soie ne forme un ventre et assure un contact constant sans faire remonter les nymphes. Sa grande polyvalence, vous permet ainsi de passer d’une technique à l’autre sans avoir besoin d’allonger votre bas de ligne ou de changer de bobine.

Cette canne à mouche Performer est donc LA canne que je garde en permanence sous la main en cas d’une envie soudaine d’aller taquiner nos belles partenaires de jeu quelques soient les conditions !

 

 

 

Par François Clerdent notre ambassadeur JMC – Mouches de Charette. 

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Longtemps exclusivement utilisées par les pêcheurs à la mouche, les lunettes polarisantes sont aujourd’hui, des produits transversaux. Leurs usages s’accordent à toutes les techniques de pêche d’eau douce comme en eau salée. Génération après génération, les gammes de lunettes JMC ont toujours évolué en s’articulant au fil des tendances techniques et technologiques. Elles s’accordent au mieux, aux besoins spécifiques des pêcheurs et des milieux qu’ils fréquentent. Parmi ce large choix, les lunettes photochromiques sont un vrai atout pour tous pêcheurs. 

 

 

Adaptation

Parmi ce large choix de montures aux formes et aux verres divers et variés, se retrouve une douzaine de modèles photochromiques. Cette technologie optique, s’adapte parfaitement aux activités « Outdoor » durant lesquelles les conditions fluctuantes de lumière mettent souvent la vue à rude épreuve. Pour cela, les verres photochromiques disposent de caractéristiques uniques en leur genre puisqu’en fonction de l’intensité des UV, la teinte du verre va rapidement évoluer pour s’adapter aux conditions du moment.

La photochromie est un véritable atout pour toutes les techniques de pêche à vue. Cette adaptation optimise l’acuité visuelle du pêcheur tout en reposant l’œil qui est parfois durement sollicité durant ces types d’approches. Il existe deux types de verres photochromiques au sein de la gamme JMC. Les quatre lunettes POLY-VIZ photochromiques (Spider, Detroit, Cloud et Cover) possèdent un verre en triacetate jaune qui a subi un traitement de surface totalement homogène.

 

Verres minéraux

La photochromie est ainsi parfaitement régulière. Les montures haute technologie CRISTAMAX et leur verre minéral ont-elles subi un travail de profondeur en intégrant des halogénures d’argent directement dans le verre. En quelques minutes la teinte de ces lunettes polarisantes s’adapte à l’intensité de la lumière ambiante. Pour ma part, je les utilise pour tous les types de pêche et quelques soient les conditions environnantes. Pour que ces lunettes conservent toutes leurs qualités, évitez d’exposer ces lunettes polarisantes photochromiques à des conditions extrêmes (tableau de bord de la voiture) sous peine d’endommager les réactions moléculaires à l’origine du phénomène de la photochromie…

Lunettes JMC Cristamax Photo Sun - Pêche à la mouche

Cocorico!

Rappelons que l’intégralité des modèles de lunettes de la gamme JMC sont tous fabriqués ici en France! saluons la savoir-faire français!

 

 

Par Jean-Baptiste Nurenberg

 

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Dans la continuité de notre gamme Performer conçue pour la pêche en nymphe au fil, la gamme Arcane s’adresse spécifiquement aux passionnés de pêche en sèche et nymphe à vue. Les 7 modèles de cannes à mouche Arcane ont été pensés et développés pour des usages très identifiés permettant de répondre précisément aux attentes de tous les profils de pêcheurs en sèche. A ce titre, nous proposons notamment deux modèles en 9’ soie de 5, aux actions parfaitement complémentaires.

 

 

 

1 puissance pour 2 actioncanne à mouche arcane

canne à mouche arcane La canne à mouche Arcane 9’ soie 5 MEDIUM FAST présente une courbe douce et uniforme, un blank fin et tactile qui procurera un maximum de sensations pour des pêches légères en petites et moyennes rivière. Le blank acceptera volontiers une sous-charge pour gagner encore en douceur et finesse de présentation. Dans cette version, les notions de confort et plaisir prennent tout leur sens.

 

La 9’ soie 5 FAST est plus réactive sur le tiers supérieur. Elle demande une fréquence de lancer plus rapide et dispose également d’une plus grande réserve de puissance. C’est LA canne par excellence pour tous les types de pêche en sèche et nymphe à vue où la précision est de mise. Elle permet également de déployer de la soie sans difficulté ou encore de brider de beaux poissons. La courbe du blank reste parfaitement stable et progressive, autorisant des ferrages appuyés, y compris avec des pointes fines, assurant une tenue du poisson optimale sans risque de décroche.

 

Gros poissons

A noter que le modèle 9’ soie 6, dans la lignée de la célèbre Pure de même longueur et puissance, est également une arme de choix pour la traque des gros poissons en sèche ou nymphe à vue. Chargée avec une soie de 5 à tête courte type « Power Taper », elle allie précision et qualité de présentation. Parallèlement elle développe une puissance incroyable lorsqu’il s’agit de brider autoritairement. Elle est d’ailleurs rapidement devenue mon outil de prédilection pour la pêche à vue des poissons trophées.

 

Par Thibault Longis 

 

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Le sedge Goddard est un inconditionnel de la pêche à la mouche en sèche. Entre ses poils creux et sa collerette bien fournie, cette imitation de trichoptère est insubmersible et très stable sur l’eau ! Elle s’adapte parfaitement aux pêches en eaux rapides et se veut très intéressante tout au long de la saison. Sur certains torrents de montagne, le sedge Goddard peut même être animé sur la surface pour déclencher les gobages souvent violents des salmonidés. C’est une mouche de prospection par excellence qui s’utilise beaucoup lorsque l’on pêche l’eau. Elle pourra être déclinée en plusieurs tailles et plusieurs coloris dans le but d’affiner sa pêche au fil des saisons.  Découvrez le montage du sedge Goddard!

 

Les matériaux :

Hameçon: Tiemco 103 BL #14 > #16

Fil : Nano silk 12/0 gris

Corps: Chevreuil naturel

Collerette : Lancettes top grade Gris

Antennes : Poils de crinière d’élans

 

 

 

 

 

1ere Photo : Positionner l’hameçon sur votre étau, fixer la soie de montage sur l’hameçon puis positionner votre soie de montage au niveau de la hampe. Couper une portion de poils de chevreuil, aligner les poils à l’aide d’un aligne poils.

2eme Photo : Fixer votre portion de poils sur l’hameçon, veiller à ne pas lâcher la portion de poils jusqu’à la fixation totale de celle-ci (par un enroulement successif de soie de montage). Ainsi, vos poils ne tourneront pas sur l’hameçon.

3eme Photo : Rabattez vos poils vers l’arrière de votre montage puis passer votre fil de montage devant la portion de poils.

4eme Photo : Répéter l’action, en remontant jusqu’à être proche de l’œillet. veillez à ce que le poil soit bien tassé et réparti sur la hampe de façon homogène.

5eme Photo : Commencer à tailler les poils de chevreuil de manière progressive et cylindrique. Prenez votre temps sur cette étape afin de respecter les proportions désirées.

6eme Photo : Couper les poils qui dépassent de l’arrière de votre montage.

7eme Photo : Tailler minutieusement afin de retrouver les proportions naturelles de notre insecte.

8eme Photo : Fixer la lancette top grade gris, puis laisser le en attente. Sélectionner un poil de crinière d’élans pour représenter les antennes de notre Trichoptère, puis fixer les à l’avant du montage.

9eme Photo : Enrouler votre Hackle gris puis fixer votre enroulement à l’aide de la soie de montage. Terminer votre montage en formant la tête de votre imitation, et avec un nœud final.

10eme Photo : Mouche terminée !

 

 

 

Montage Mouche SEDGE GODDARD

MOUCHE TERMINEE !

 

 

Par notre ambassadeur Jonathan Sacille 

 

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Les waders respirants sont devenus des incontournables dans de nombreuses techniques de pêche. Leur achat est tout sauf anodin et ils sont pour de nombreux pêcheurs considérés comme un véritable investissement. Comme tout produit technique, un waders respirants doit bénéficier d’une utilisation et d’un entretien spécifique, qui garantit confort de pêche et surtout longévité… adoptez les bons gestes! 

 

 

 

entretien waders respirants

La qualité 

3, 4… 5 couches! les gammes sont aujourd’hui articulées pour répondre aux exigences techniques des pêcheurs, mais aussi à leur budget… On retrouve sur le marché des waders respirants qui s’échelonnent d’une centaine d’euros à plus de mille euros! Tout est une question de qualité. Si l’on simplifie, plus un waders possède de couches, plus il est performant et confortable. A l’achat, Il est donc important de savoir précisément quel usage veut on en faire : en wading intensif, en milieu encombré, en float tube, en mer… Lorsque cela est nécessaire, mieux vaut investir sur la durée plutôt que de faire d’un waders un produit « consommable » que l’on change (trop) régulièrement…

 

Les sous vêtementsentretien waders respirants

Beaucoup de pêcheurs l’ignorent, mais la longévité d’un waders respirant passe par l’utilisation de sous-vêtements adaptés. Toutes les matières abrasives comme les jeans sont à bannir durant les parties de pêche en wading. Ces textiles usent et dégradent les bandes thermosoudées pour ensuite endommager les coutures internes. C’est toute l’étanchéité du waders qui est mis à mal rien qu’avec pour ce petit détail… Notre gamme de sous-vêtement UNDER est par exemple spécifiquement prévue pour ne pas endommager l’intérieur du waders.

 

Les frottementsEntretiens waders respirants les bons gestes

Suivant les modèles, l’emplacement des coutures peut être très différent, surtout au niveau des jambes. Ce petit élément de confection peut avoir son importance, suivant le type de pêche que l’on pratique. Par exemple, La pêche en float tube avec sa position de palmage assise, détériore les coutures au niveau de l’entre-jambes et des cuisses. Dans ce cas précis, mieux vaut donc s’orienter vers l’achat d’un waders disposant de coutures sur les parties arrières, comme cela est le cas sur notre Hydrox Evolution stocking.

 

 

Les chaussures

Un waders respirant s’associe toujours avec une paire de chaussures de wading! Cela peut paraître logique et pourtant… Nombreux sont ceux qui utilisent des baskets, des chaussures de randonnée ou de canyoning… Malheureusement c’est une fausse bonne idée qui contribue à la dégradation rapide du chausson néoprène. Il faut savoir qu’une chaussure de wading possède une coupe parfaitement adaptée à accueillir un chausson tout en limitant au maximum certaines zones de frottements. Dans un autre registre, une taille de chaussures adaptée assure grandement la longévité des chaussons. Si votre détaillant d’articles de pêche saura répondre à vos attentes, les commandes sur internet sont beaucoup plus délicates. La première des erreurs est de choisir une pointure supérieure dans le but d’anticiper l’épaisseur du chausson. En réalité, tout est déjà ajusté et il est important sur se baser sur la même pointure que ses chaussures de ville.

 

 

 

Le séchage 

La fin d’une partie de pêche doit toujours s’accompagner d’un rituel de séchage. En effet, toute l’humidité générée par la transpiration ou d’éventuelles micro-entrées d’eau doit être éliminée sous peine de voir apparaitre des zones de moisissures qui à terme, compromettent l’étanchéité… Pour éviter cela, il est impératif dans un premier temps de retourner le waders puis le pendre et le faire sécher à l’ombre. Une fois l’intérieur parfaitement sec, réitérez la manœuvre pour le séchage extérieur. Il sera ensuite stocké dans un sac prévu à cet effet dans un lieu sec, à l’abri de la lumière et ventilé.

 

 La coupe

Si le choix de la coupe, est un argument esthétique, il est aussi un point pratique important. Un waders mal ajusté ou trop petit a toutes les chances de se mettre rapidement à fuir. À l’achat, il est important de veiller que les coutures ne soient pas trop mises en tension lorsque l’on est en flexion par exemple. Si aujourd’hui la marque Hydrox offre des modèles adaptés à certains gabarits type «king size», ORVIS dispose d’une gamme très étendue avec des waders spécifiques à tous les types de morphologies et de pointures…

 

LAVAGE

Comme tous les textiles techniques, il est tout à fait possible de laver son waders, mais en respectant un protocole bien particulier afin qu’il conserve toutes ses qualités. En général ce type d’entretien s’opère une à deux fois par an. En machine il est nécessaire de faire un cycle à basse température pour produits délicats en utilisant une lessive non agressive. Sinon tout se fait en bassine ou en baignoire à l’eau froide et à la main. La technique manuelle est de loin la plus recommandée. L’opération se termine par un bon séchage sur cintre! il sera par la suite possible de réimperméabiliser son wader avec de l’UBERDRY par exemple.

 

résine loon UV Wader Repair

Les réparations

Les réparations font partie intégrante de l’entretien régulier des waders. Les accros, les zones d’usures des chaussons, les bandes des coutures… Les contrôles doivent être réguliers et les réparations rapides sous peine de voir les petits soucis d’étanchéité rapidement empirer. Il existe pour cela de nombreux produits qui s’utilisent suivant les situations, avec en pêche, la résine UV Wader repair LOON qui permet de boucher un trou rapidement même sur une matière humide puis par la suite la colle Stormsure permettra d’effectuer des réparations plus fastidieuses de manière optimale et durable.

 

Par Jean-Baptiste Nurenberg 

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Une question qui revient souvent en pêche en nymphe au fil: « quel indicateur de touche dois-je utiliser et dans quelles conditions ? » Le choix des indicateurs de touche est un aspect majeur dans la capacité de détection des touches. Il dépend de plusieurs facteurs précis. Julien Lorquet, compétiteur Belge, nous donne quelques précieux conseils… 

fil indicateur de touche pêche en nymphe

Le fil 

Pour la nymphe l’utilisation d’un nylon coloré dans le bas de ligne est très courante. Pour ce faire le Nymphil sera idéal. Il peut être incorporé dans un bas de ligne dégressif pour obtenir un bas de ligne polyvalent. Il vous permettra de passer aisément de la sèche à la nymphe. Pour la pêche dite à l’Espagnol, on l’utilisera en mettant un morceau de 30 à 50 cm à la suite d’un monobrin en Kamoufil. Dans les conditions de lumière plus difficiles ou les rivières rapides, il est peut s’utiliser sur tout le corps de ligne, soit uniquement le Nymphil. La longueur préconisée est au minimum deux fois celle de la canne. L’utilisation d’un Nawak raccordé à l’indicateur de touche facilite le raccordement entre la pointe et celui-ci.

 

Graisse indicateur de touche pêche en nymphe

La graisse

Pour la pêche en nymphe au fil, il est important d’avoir avec soi de la Graisse Compétition colorée. Une fois placée sur l’indicateur ou le bas de ligne, elle vous permettra de voir votre indicateur quelles qu’elles soient les conditions de lumière. Elle s’utilise sur un bas de ligne à nœud classique ou queue de rat pour passer de la sèche à la nymphe sans devoir changer tout son bas de ligne.

 

 

pâte flottante indicateur de touche pêche en nymphe La pâte

Facile à placer et à enlever, Le Biostrike Loon, est une pâte flottante très visible. C’est un allier idéal pour les rivières rapides ou à profils variés. Il se place sur l’indicateur juste au-dessus du Nawak quand il est difficile de voir celui-ci. Façonné en forme de boule et placé sur le bas de ligne il permet de passer aisément de la sèche à la nymphe. Son fort pouvoir flottant et sa grande visibilité autorise de pêcher à distance et permet ainsi de pêcher efficacement dans les lisses à la façon « tandem ». Cette pâte flottante s’utilise aussi en réservoir de la même manière qu’une mouche « indicateur ».

 

 

la mousse

l’indicateur  en mousse autocollant s’utilise en rivière sur les zones de fort courants et les lisses comme un «bouchon». Cependant c’est en réservoir qu’il sera le plus adapté. Placé sur une queue de rat, la mousse flottante permettra de changer aisément de profondeur en le faisant coulisser sur le bas de ligne. Il favorisera ainsi le repérage de la profondeur où évoluent les poissons.

 

Jonction Soie JMC Orange - Soie 2 à 4

  La jonction

Un dernier indicateur et non des moindres est la Jonction de Soie Colorée. Elle est intéressante, car elle permet une meilleure visibilité et portance du bout de la soie notamment pour la pêche en nymphe à la soie en rivière dite «pêche à la tchèque », la noyée et nymphe à distance à la façon des pays de l’Est. Elle peut également être utilisée en réservoir pour la pêche aux chiros et nymphes à la soie. L’adjonction de Graisse Compétition sur celle-ci la rendra encore plus visible et flottante.

 

 

indicateur de touche

Par Julien Lorquet Compétiteur membre de l’équipe nationale belge de pêche à la mouche

 

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Depuis l’enfance, je rêvais d’aller en forêt Amazonienne sur le territoire des jaguars, dans l’espoir d’y croiser de caïmans, des aras, des iguanes, des singes de toutes sortes qui sautent de branches en branches dans cette végétation d’une luxuriance unique… Après quelques coups de fils avec mon pote JB me voilà parti pour un voyage incroyable dans un département d’outre mer étonnant: La Guyane française. Il y a quelques semaines, au cœur de l’hiver de l’hiver, je quittais la métropole, traversais l’Océan Atlantique, pour rejoindre ce petit bout de France niché en Amérique du sud et vivre une expérience inoubliable de pêche à la mouche en Guyane ! 

 

Amérindiens

Après une heure de vol au-dessus de la forêt amazonienne à bord d’un petit zing de la compagnie Air Guyane, j’atterris sur une petite piste à Maripasoula.  Alex et Neytan deux indiens de la tribu Wayanna m’attendent au dégrade (mise à l’eau) amérindien pour charger la pirogue. Notre projet: remonter le Maroni au-dessus des villages amérindiens, à plusieurs jours de pirogue en total autonomie, pour pêcher le Peacock et l’Aïmara. Après avoir fait quelques courses au Surinam de l’autre côté du fleuve, nous voilà partis tous les trois sur cette immensité aquatique . Le dépaysement est total. Nous croisons sur le fleuve: militaires français, Garimperos, Antillais, Amérindiens.

Ici c’est un peu le far West m’expliquent mes deux guides. En Guyane, l’armée française livre une guerre sans merci à l’orpaillage illégal. Alex me raconte que le fleuve a beaucoup changé! « avant ici on pouvait voir jusqu’à 3m de fond » me dit il. Maintenant, avec les sites d’orpaillage qui creusent toujours plus profond, l’eau a toujours une couleur marron qui fait penser à un lendemain d’orage. Les amérindiens qui dépendant de la pêche sont directement menacés en Guyane et L’usage du mercure pour la recherche de l’or est une catastrophe pour l’environnement. Malgré cela, les 6 tribus amérindiennes essayent de préserver leurs traditions et leurs modes de vie.

 

 

 

 

Haut Tampok

Après plusieurs heures de pirogue, nous voilà arrivés à notre premier campement: le saut tampok. Les sauts, qui sont en fait des rapides, sont un endroit privilégié pour la pêche des Aïmaras. La prospection ressemble un peu à celle d’une rivière à truites en montagne. L’Aïmara est un super prédateur. Tapis sur le fond ou sous un rocher, ce poisson préhistorique se jette sur tout ce qui bouge! Les attaques sont violentes, et les combats intenses. Toutefois Alex me rappelle que je ne suis pas dans les Hautes-Alpes ici, sur le fond de la rivière, en plus des terribles mâchoires des Aïmaras, il y a des raies venimeuses, des anguilles électriques (qui envoie du 800 volts), des piranhas, des caïmans, des anacondas et qu’il vaut mieux avoir un grand bâton pour tâter le terrain devant moi.

Après avoir attrapé un premier poisson qui servira de repas du soir, nous installons le carbet (cabane en amérindien). Avec quelques branches et une bâche, cela fera un abris idéal pour la nuit. Je m’assure, avant de mettre mon hamac, que l’endroit est adapté. Je nettoie un peu le sol dessous pour vérifier qu’il n’y ai pas de scolopendres, araignées, Scorpions ou autres plaisirs du genre. La première nuit dans la jungle se fera avec le bruit des chutes d’eau toutes proches.

 

 

 

Aïmara à la mouche

Le lendemain, après un bon petit déjeuner, je pars pêcher avec mon combo « tropical » dans les zone de rapides du saut. Le temps est un peu couvert, je prends très vite des attaques de petits Aïmaras sur mon streamer plombé de 20 cm. Je rate quelques ferrages et décroche les poissons sur des chandelles pendant le combat. Mince! On m’avait prévenu que c’était pas gagné car ce poisson a une fâcheuse tendance à se décrocher. cela me fait penser un peu aux tarpons. Un peu plus loin, alors que mon streamer touche l’eau au début d’un courant, dans 20 cm d’eau, la surface explose et me voilà pendu avec un poisson plus sérieux. C’est pas la même! Ma pulsation est pliée!

Le poisson est puissant et m’oblige à le suivre et dévaler les rapides plus bas. Il enchaîne quelques chandelles et je fais tout mon possible pour l’empêcher d’aller vers les embâcles. Assez rapidement j’arrive à le contraindre à venir vers moi et le fait glisser dans l’épuisette. Wahouuu quelle puissance ! Ce poisson accuse 4 kg sur la balance !JB m’a parlé qu’il existait des poissons de plus de 20kg en Guyane! Ça doit envoyer! Je suis impressionné par sa caudale énorme. Je prends le temps d’admirer ce poisson dans mon épuisette et demande à Neytan qui vient me rejoindre de me prendre en photo avec. Quel pied!

 

 

 

 

Le Challenge Peacock

Après avoir fait mes premiers Aïmaras, je décide d’essayer de valider une deuxième espèce mythique. Ici il y a une espèce de Peacock présente qui peux aller jusqu’à 5kg. Les amérindiens l’appelle le tucunaré. J’avoue connaître peu de choses sur ce poisson. Je m’équipe de ma pulsation,soie de 10 et commence depuis la pirogue à pêcher au popper.

Je monte ma ligne avec un brin de 30 cm de câble acier car il y a des Piranhas et des Aïmaras sur le secteur. Alex et Neytan ne sont pas habitués à faire des dérives et ont tendance à arriver un peu fort au moteur sur les postes. Je passe pas mal de temps à leurs expliquer comment on aborde les secteurs à la mouche avec la nécessité d’être le plus discret possible. Malgré cela, alors que j’aborde un poste d’assez loin, le premier Peacock viendra percer la surface et faire disparaître mon Popper jaune et vert. Après quelques minutes, hélas, le poisson se décroche pendant le combat.

En milieu de journée nous nous arrêtons pour faire une pause et manger sur le bord. Nous sommes à côté d’un gros arbre tombé sur l’eau que je décide de prospecter. Après seulement deux lancers, la surface explose et je prends mon premier Tucunaré. Le poisson n’est pas énorme mais quel plaisir pour moi d’avoir attrapé mon premier.  Nous faisons une série de photos et je le relâche rapidement dans son élément. Je ne perds pas de temps et recommence à prospecter autour de l’arbre. Je décide de monter sur le tronc et d’aller essayer  contre la berge derrière.  Ce n’est pas simple au milieu des branches.

J’arrive à fouetter et à shooter, mon streamer vient taper la surface très prêt de la souche contre la berge. Une première traction et Je vois un joli poisson sortir et absorber mon popper en surface. Là, c’est pas la même ! Ce peacock est beaucoup plus gros et je suis en équilibre sur l’arbre. J’arrive à le tenir dans un petit espace pour ne pas le perdre dans les branches. Je saute sur un gros rocher et l’attrape par la bouche à la main. J’hurle de joie il est magnifique! Je me dépêche de le ramener vers Alex et Neytan pour avoir une photo. Quel poisson!  Il pèse 3,5kg, nous faisons quelques photos et me voila l’homme le plus heureux sur terre.

 

Extraordinaire

Cette semaine au milieu de la forêt amazonienne sera pour moi une occasion d’assouvir  une autre passion:  l’ornithologie. Pendant les longs moments de pirogue, j’en ai profité pour prendre ma paire de jumelles.  j’ai vu des aras de toutes les couleurs voler dans le ciel, des toucans, des vautours, des engoulevents, des martins pêcheurs, des perroquets verts, différents rapaces… j’ai vu aussi beaucoup de papillons incroyables, des iguanes et même un anaconda (estimée entre 5 et 6 m), des singes écureuils, des singes hurleurs, et bien d’autres espèces encore! La nuit dans mon hamac, bercé par les bruits de la forêt, ou la journée dans la pirogue, c’était un festival de vie et de nature sauvage.

Nous avons souvent mangé du poisson avec du riz mais nous avons aussi chassé du gibier, notamment des hoccos (grand oiseau noir) une viande très bonne mais très dure. Un soir à la nuit tombée, mes deux compères me

proposent d’aller chasser le caïman en pirogue. Ce fut une expérience incroyable! Nous avons pu attraper un spécimen de taille moyenne pour manger le lendemain. Surprenant comme viande mais très bon. Alex et Neytan m’ont enseigné, comment conserver la viande ou le poisson en forêt avec l’art du boucanage. Ça consiste à laisser la viande ou le poisson en hauteur au-dessus du feu pendant toute la nuit et la journée. La fumée va permettre de conserver, mais aussi d’éloigner les prédateurs et les mouches. Leurs traditions et leurs façons de vivre aujourd’hui a considérablement changé bien sûr, mais ils essayent de garder et de transmettre leurs cultures aux plus jeunes.

La Pêche n’a pas toujours été facile. j’ai pris quand même de très beaux poissons. Comme souvent pas autant que ce que j’aurais aimé… Mais au delà de la pêche, ça a été une expérience inédite, très riche sur le plan humain, un dépaysement total en forêt amazonienne. Je garderai un souvenir impérissable de cette semaine qui c’est avérée être finalement, bien plus qu’un simple voyage de pêche…

 

La Choix matériel de Guillaume :

 

 

 

 

Par notre ambassadeur Guillaume Macé

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Voici une séquence montage d’une nymphe Perdigone. Cette mouche au corps lisse est une valeur sûre pour pêcher les veines puissantes et profondes grâce à une excellente capacité de pénétration dans l’eau. L’association bille fendue/hameçon JIG, équilibre parfaitement la pointe de l’hameçon vers la surface, facilitant la prospection au ras du fond, sans risque d’accrochage. Les nymphes Perdigones sont aujourd’hui des références. Elles s’utilisent exclusivement pour les pêches en nymphe au fil modernes type pêche à l’espagnole. En variant les tailles des billes et les hameçons il est tout à fait possible de pêcher avec toute l’année. 

 

Les matériaux :

Hameçon : TMC 403 BLJ H 16

Fil : 8/0 noir

Cerclage : Tinsel holographique Argent/Orange

cerques: pelle coq pardo

Bille: Tungstène fendue 2,8mm  

corps: Résine Loon UV Clear + UV Noir 

 

 

 

 

 

 

1ere Photo: Ajuster la bille fendue sur l’hameçon et débuter l’enroulement du fil de montage, en descendant sur la partie arrière de la hampe.

2eme Photo: Fixer les cerques en coq pardo puis quelques centimètres de Tinsel Holographique argent, couper l’excédent. Remonter ensuite jusqu’à la bille en formant un corps bien conique.

3eme Photo: Enrouler le Tinsel holographique en remontant jusqu’à la tête, puis couper l’excédent. Fixer quelques centimètres de Tinsel holographique Orange, puis couper l’excédent.

4eme Photo: former juste derrière la tête spot Orange.

5eme Photo: Fixer et couper l’excédent.

6eme Photo: venir minutieusement déposer la résine UV.

7eme Photo: A l’aide d’une aiguille, répartir homogènement sur le corps.

8eme Photo: Polymériser avec une lampe UV.

9eme Photo: Venir ajouter une fine goutte de résine UV Noir en tête.

10eme Photo: Polymériser.

11eme Photo: Nymphe terminée!

 

 

 

NYMPHE TERMINEE !!

 

 

Par notre ambassadeur Jonathan Sacille 

 

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Que le temps passe vite… Cela faisait véritablement 4 ans que le plus grand salon de la pêche à la mouche en France n’avait pas eu lieu dans des conditions optimales. Il faut dire qu’en plus, cette 23-ème édition était très symbolique aux yeux des organisateurs, puisqu’elle  fêtait son demi-siècle d’existence ! Nous devions pour l’occasion nous aussi, signer notre présence comme il se doit, avec une toute autre dynamique !

 

 

Fidélité !

Malgré les différents contextes traversés ces dernières années, l’affluence de ce salon a prouvé que les pêcheurs à la mouche sont de grands fidèles passionnés, qui n’hésitent pas à traverser la France pour participer à ce magnifique évènement ! Ainsi, à l’issue du week end, pas moins de 4000 passionnés ont foulé les allées du SA.NA.MA, pour y rencontrer dans une ambiance très conviviale, les 90 exposants venus de toutes l’Europe. Il était important pour nous de participer à cette grande fête de la pêche à la mouche en France !

 

 

 

 

 

Satnd JMC Mouches de charette

Du Nouveau

Cette édition a été pour nous l’occasion de prendre un virage pour totalement changer de mode de fonctionnement, à commencer par notre nouveau Stand JMC/ORVIS ! Notre historique stand en bois, qui a essuyé des dizaines et des dizaines de salons, parcouru des milliers de kilomètres a pris une retraite bien méritée… Nous sommes ainsi arrivés avec son digne successeur, qui, nous l’espérons nous accompagnera aussi un bon bout de temps !

Au-delà de l’aspect esthétique, le grand changement fut surtout éthique !

En tant que marque à part entière nous avons pris la décision d’arrêter la vente directe de nos produits, par respect pour l’intégralité de notre réseau de détaillants, avec qui nous travaillons 365 jours par an.

C’est la raison pour laquelle cette année, seul le magasin ASPE ANGLER représentait et vendait les produits des marques JMC – Mouches de Charette – ORVIS et Airflo.

Toute notre équipe a ainsi pris le temps de présenter, à chaque visiteur curieux, les produits de notre vaste gamme. Ce temps consacré a été un moment de partage très constructif et enrichissant pour chacun d’entre nous, car nous sommes nous aussi avant tout des passionnés !  A noter la présence exclusive de nos deux grands champions membres de l’équipe de France, Julien Daguillanes et Grégoire Juglaret ! Quoi de mieux pour parler pêche, techniques, essayer des cannes et dérouler de la soie !

 

 

YOTO !!!

Ce salon était évidement l’occasion de présenter les nouveautés 2023 ! Les cannes IMERSION et les moulinets SOON ont fait l’unanimité, mais s’il y en a un qui a fait beaucoup parler de lui durant ce week end, c’est bien le nouveau moulinet semi-automatique JMC YOTO Nymph ! Il a été la grande star du stand et nos deux modèles d’exposition sont très certainement passés dans des centaines de mains pour être installés sur des cannes nymphe ! Les nombreux retours nous encouragent à penser qu’il équipera de nombreux pêcheurs dans les saisons à venir ! Il fallait se lever tôt samedi, pour avoir la chance d’acquérir l’un des 10 YOTO Nymph à vendre sur le stand d’Aspe Angler…

Côté chaussant de nombreux pêcheurs ce sont tournés vers les nouvelles chaussures Hydrox STUNT avec leurs semelles FEUTRE ou MICHELIN.

Enfin côté JMC une vraie mention spéciale pour le gilet JMC SPECIALIST qui a tout simplement « pété » les scores ! IMMORTEL!!!

 

 

ORVIS

Ce salon a aussi été l’occasion de présenter et faire découvrir pour certains, toute l’étendue de la gamme de la prestigieuse marque Américaine ORVIS, au savoir-faire unique. En plus des superbes cannes Hélios III et des moulinets Mirage, de nombreux pêcheurs sont venus s’équiper en waders et chaussures mais aussi en textil technique ! Dans cette catégorie, c’est l’intégralité de la gamme PRO réputée pour sa solidité qui a récolté les lauriers.

 

 

 

 

équipe JMC Mouche de charette

 

En tout cas un grand MERCI pour votre confiance et votre sympathie ! Mais aussi un grand MERCI à tous les organisateurs de ce superbe salon ! A bientôt !!!

 

L’équipe JMC – Mouches de Charette

 

 

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La magie de notre passion réside dans le fait que tous les poissons du globe peuvent se pêcher à l’aide d’une canne à mouche. Les avancées technologiques et la spécialisation des techniques, font qu’aujourd’hui la pêche à la mouche offre un panel de cannes très élargie et qui n’a de cesse de s’enrichir. Le choix de son matériel n’est pas une démarche anodine et doit être dictée par les besoins spécifiques de chaque pêcheur… suivez le guide!

La démarche 

En matière de pêche à la mouche, si certains modèles polyvalents existent, s’équiper de la fameuse canne « à tout faire » est totalement illusoire. Cette technique est si particulière que le choix d’une canne repose sur un équilibre complexe qui met en relation quatre interrogations essentielles :

– quel est le poisson ciblé?

– quelle est la technique utilisée?

– quel est le milieu fréquenté?

– quelles sont les imitations choisies?

 

L’action, le budget et la cosmétique sont autant de points importants mais ils sont des éléments plus secondaires et le fruit d’une réflexion plus personnelle. Avec un peu de recul, rien qu’en ce qui concerne la truite espèce de référence en pêche à la mouche, on se rend vite compte de la complexité de l’équation, surtout lorsque l’on débute. Si la pêche à la mouche est tout sauf une science exacte, nous allons essayer d’orienter au mieux ce choix pour le rendre le plus cohérent possible.

Rivière

Pour la pêche en sèche traditionnelle, la longueur de la canne est le premier élément à prendre en compte. Elle s’accorde en général avec le profil du cours d’eau en s’échelonnant entre 6’ pour les plus petits ruisseaux et 10’ pour les plus grandes rivières. En sèche, une canne adaptée est une grande aide pour optimiser ses distances de lancer mais aussi pour assurer un meilleur contrôle des dérives. Si l’on décide de jouer la carte de la polyvalence, il est préférable de s’orienter vers une canne en 9’ qui permet de pratiquer de nombreuses approches. La puissance de la canne vient compléter la démarche. Les cannes s’accordent majoritairement avec des soies comprises entre #4 et #5. Cependant elles peuvent très bien descendre en #3 pour les ruisseaux et les pêches fines et monter jusqu’en #6 pour les pêches en grande rivière ou de gros poissons.

Une action semi rapide (medium fast) est de loin la plus adaptée aux pêcheurs débutants souhaitant progresser rapidement. L’association avec une soie WF facilitera grandement cet apprentissage en compensant certaines erreurs de gestuelle. Dans la gamme JMC, nous proposons certains modèles phares qui accompagnent les pêcheurs à la mouche depuis leurs premiers pas, à l’image des PASSION et des REFLEX R2 , qui offrent une gamme étendue très qualitative. Cette année, c’est aussi l’occasion de découvrir les nouvelles cannes IMERSION  avec deux modèles développés (9’#4/5 et 10’#4/5) pour la pêche en sèche dans un budget très abordable…canne à nymphe faire le bon choix

Pêche en nymphe

Année après année, la pêche en nymphe au fil continue de conquérir de nouveaux adeptes. Cette pratique moderne très prolifique, se distingue par l’utilisation d’un matériel spécifique qui s’éloigne des pêches plus conventionnelles, surtout lorsque l’on s’oriente sur les techniques dites « modernes ». Les cannes nymphe disposent de tailles le plus généralement comprises entre 10’ et 11’, pour des soies de #2 à #4. En plus de leur longueur, elles se caractérisent par certains éléments techniques distinctifs tels qu’un premier anneau bas afin d’éviter la formation d’un ventre du fil ou de la soie, une poignée affinée pour une meilleure détection des touches, un système de masselottes ou un porte moulinet inversé pour un meilleur équilibre.

Si le choix de la puissance peut être en rapport à la taille des poissons, il se fait avant tout en fonction du poids des nymphes utilisées. Les cannes en #2/3 s’adaptent aux pêches nécessitant des imitations légères, comparativement à des #3/4 qui se destinent plutôt aux pêches plus lourdes. Nos deux PERFORMER 10’6#2/3 et 10’9#3/4 sont par exemple deux cannes parfaitement complémentaires. Elles sont aujourd’hui le reflet du savoir faire de JMC en matière pêche en nymphe, qui a toujours su s’entourer des meilleurs techniciens du monde pour développer ces cannes si spéciales.

 

Réservoir/lac

Bien qu’il soit possible de pêcher avec du matériel « rivière » en lac ou en réservoir, ces milieux imposent l’utilisation de cannes spécifiques mais dont le choix n’est pas pourcanne réservoir faire le bon choix autant complexe. On retrouve deux longueurs avec les 9’6 et 10’ pour trois puissances différentes comprises entre 6, 7 et 8. Elles sont parfois dotées d’anneaux de départ « anti-tangle » qui évitent au « running line » de venir boucler sur l’anneau lors du lancer. Les cannes 9’6, plus courtes, offrent naturellement des actions plus rapides. Ce sont des lanceuses que l’on choisit en général pour leur réactivité. Les cannes en 10’ sont les plus utilisées. Quand les 10’#6 s’utilisent pour les pêches fines, les 10’#8 s’orientent vers la pratique du streamer. En réservoir, la 10’#7 se veut être la canne la plus polyvalente, qui permet de balayer de façon précise une multitude de techniques d’approche.

 

carnassier faire le bon choix   Carnassier/mer 

La pêche des carnassiers est une pratique passionnante qui continue son essor. La diversité des carnassiers recherchés à la mouche est aujourd’hui très large. Les cannes développées pour leur traque sont dans la grande majorité des 9’, aussi bien en eau douce qu’en mer. Tout n’est donc qu’une question puissance qui est dépendante du poisson recherché et des streamers utilisés.

Les plages de puissances sont très larges en s’étendant généralement du #6/7 au #15! Par exemple, les cannes en soie de #6/7 sont adaptées pour les espèces type perche/chevesne, les #8/9 sont plutôt destinées au black bass en eau douce ou au bar en mer, les puissances en #10 ciblent parfaitement les brochets, enfin les #12 s’orientent vers la pêche du silure ou du thon…

Si n’importe qu’elle canne avec un bon entretien peut de temps en temps servir des sortir en mer, il est tout de même préférable d’utiliser des cannes avec des anneaux (comme des moulinets) ayant bénéficié d’un traitement marin.

Par Jean-Baptiste Nurenberg

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