Quel hameçon utiliser pour quel modèle de mouche ? Quelle bille dois-je mettre pour monter mes nymphes ou mes noyées ? Voici des questions que beaucoup de pêcheurs se posent. La largeur des gammes que nous retrouvons sur le marché ne facilite pas notre choix. Nous allons ici essayer de dégrossir la question et parcourir l’éventail des différents types d’hameçons JMC afin d’y voir plus clair : à chaque hameçon son utilisation! 

 

montage mouche choix hameçon

Le trio !

Nous nous concentrerons sur les hameçons destinés à la pêche des salmonidés. Nous parlerons uniquement des hameçons sans ardillon de la gamme car ce qui nous intéresse ici, c’est bien leur forme. Le fait qu’ils soient muni d’un ardillon ou non, dépend simplement de l’utilisation que le pêcheur souhaite en faire et de la règlementation.

Les hameçons de pêche à la mouche peuvent être placés en trois grandes catégories :

  • À hampe droite.
  • À hampe courbe.
  • Les hameçons « jig ».

 

 

 

Les hameçons à hampe droite :

Parmi ces différents hameçons JMC, nous retrouvons des références incontournables :

  • Le DR30bl dispose d’une forme très classique qui se distingue par une pointe droite. Passe partout, il s’adapte à toutes les pêches traditionnelles. Cependant, je le trouve très efficace lorsque le poisson a tendance à suivre l’artificielle pour s’en saisir du bout des lèvres. Cela est le cas lorsque l’on pêche en « lancer/ramener » ou en dérive aval comme en noyée, en nymphe en lac ou au streamer. Le fait d’utiliser un hameçon doté d’une pointe droite favorise la pénétration de l’hameçon.

 

 

 

 

 

 

  • Le DR40bl possède lui une pointe rentrante. C’est l’hameçon que j’utilise en compétition depuis de nombreuses années et il ne m’a jamais déçu ! Il est idéal pour la pêche en nymphe au fil nécessitant l’utilisation de nymphes légères à moyennement lourdes (jusqu’à 3.3 mm), en sèche et nymphe à vue. Pour les pêches en nymphes lourdes, en rivières rapides (billes 3.3/4mm) et sur les gros poissons, j’utilise le DR45bl, la version fort de fer du DR40bl.

 

Les billes

Concernant les billes à mettre sur ces différents hameçons à hampe droite, Il est préférable d’utiliser des billes classiques pour le montage des noyées, des nymphes pour la pêche à vue et des streamers car l’effet basculant des billes fendues peut dans certains cas engendrer des décrochages, dus au mauvais positionnement de la mouche.

Pour la pêche en nymphe au fil, j’utilise des billes fendues, qui donnent un léger effet « jig » à la mouche. En conséquence, le poisson est dans la plupart des cas, piqué dans le haut de la bouche, ce qui limite les décrochages. De plus, la mouche est avec ce montage toujours positionnée de la même manière lors des dérives.

 

Les hameçons à hampe courbe :

Les hameçons courbes sont utilisés dans bons nombres de montages. Je préconise leur utilisation pour la création de nymphes comme les gammares pour la NAV (Nymphe à Vue), les émergentes et les chironomes. Pour la NAF (Nymphe au Fil), les hameçons courbes sont déconseillés. Ils sont à l’origine d’un nombre plus important de poissons décrochés. Je vous l’accorde, un gammare monté sur hameçon droit est moins esthétique mais au fil, dans un courant, le poisson ne voit pas de différence…

Parmi les hameçons courbes sans ardillon de la gamme JMC nous retrouvons deux types d’hameçons dotés d’un petit détail qui fait toute la différence : l’orientation de l’œillet.

 

  • Le CA10bl avec son œillet droit a principalement été développé pour le montage des mouches sèches. Il est parfait pour le montage d’émergentes type Klinkhamer, Tabanas, Puppa et divers éphémères. En action, sa forme limite les ratés au ferrage et assure une meilleure position de la mouche sur l’eau.

  • Le CA20bl possède un œillet « classique » légèrement incliné vers le bas. Il est parfait pour les montages des nymphes d’hydropsyches, de gammares, d’éphémères et de chironomes. C’est l’hameçon parfait pour la NAV et les pêches statiques en lac comme au « Bung » ou à la soie.

montage mouche hameçon choix

 

Les billes

Concernant les billes, mieux vaut s’orienter uniquement sur l’utilisation de billes classiques, qui, confèrent aux nymphes un bon positionnement dans la colonne d’eau. En plus de l’aspect attractif, la position limite les ratés au ferrage et les décrochages en phase de combat.

 

 

Les hameçons jig :

Arrivés il y a quelques années, les hameçons « jig » se sont fait une place de choix dans les boites des compétiteurs et pêcheurs en nymphe du monde entier !

 

Le JIG100bl est donc l’allié idéal pour les pêches en longues dérives, les pêches plus lourdes, à la tchèque ou à jigger, c’est-à-dire en animant ses nymphes.

montage hameçon mouche choix

Pour le montage des mouches sur hameçon jig, on utilise toujours des billes tungstènes fendues car à la base cette bille a été conçue spécialement pour ce type d’hameçons. La fente permet de s’insérer pour se positionner parfaitement, afin d’obtenir une pointe positionnée vers la surface. En action de pêche, cela facilite la prospection au plus près du fond, en limitant le risque d’accrochage.

Petite astuce: Il est tout à fait possible d’obtenir l’effet basculant du jig avec un hameçon à hampe droite en utilisant une bille goutte. C’est particulièrement intéressant car cela permet d’obtenir des jigs sur de petits hameçons mais aussi d’uniformiser ses hameçons dans ses boites à mouches.

 

Quelques hybrides :

Il existe des hameçons hybrides qui ne rentrent dans aucune catégorie. Ils sont bien souvent développés pour des approches bien spécifiques. C’est le cas notamment des CR 30bl et des N5y qui ne sont ni droits ni courbes.

 

Le CR30bl est un hameçon plutôt fin de fer à hampe droite et courte. Il est muni d’une grande ouverture avec une longue pointe. J’affectionne tout particulièrement cet hameçon pour le montage des nymphes lorsque l’on souhaite monter de petites mouches dotées d’une large ouverture d’hameçon. Je l’utilise aussi énormément pour le montage de mes éphémères avec exuvie type « espagnol » en montant légèrement sur la courbure.

 

 

Le NY5 est quant à lui un peu plus fort de fer. Il s’oriente aussi vers le montage de petites mouches à grande ouverture. Je le destine à la réalisation d’imitations pour la NAV, la pêche en noyée mais aussi en lac. En effet, l’œillet droit limite considérablement les décrochages grâce au positionnement de la mouche dans l’axe du fil.

 

 

 

montage de mouche hameçon faire le bon choix

Pour conclure

J’espère que cela vous permettra d’y voir plus clair et d’appréhender sereinement et vos différents montages de mouches. Il existe évidement des situations spécifiques où certains types d’hameçons seront supérieurs à d’autres, avec des cas où la pratique dépassera la théorie. C’est ça la magie de la pêche et c’est ce qui en fait son charme. A vous d’adapter vos montages aux situations que vous allez rencontrer sur le terrain. Mais avec ce que nous avons vu ici, cela vous permettra de faire face à 90´% des situations!

 

BON MONTAGE !

 

Par Julien Lorquet membre de l’équipe de Belgique de pêche à la Mouche. 

 

 

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Emile Jaquet fait parti de notre équipe d’ambassadeurs. Il est un excellent pêcheur, connu pour sa polyvalence. Ce n’est pas un hasard si cet ardéchois est aujourd’hui membre de l’équipe de France jeune de Pêche à la mouche, avec qui il performe. La composition et la fabrication d’un bas de ligne de pêche à la mouche dépendent de plusieurs facteurs précis à commencer par le type de fil que l’on utilise ! Emile, et son expérience nous éclaire sur le sujet…

 

KAMOUFIL

Le choix du fil est essentiel pour composer un bas de ligne à nœuds de pêche à la mouche. Personnellement j’utilise deux types de fils différents: Si le Kamoufil s’utilise le plus souvent, sur toute la longueur pour réaliser un bas de ligne, personnellement je préfère miser sur l’association deux de fils complémentaires disposant de compositions et de qualités différentes. J’utilise le Kamoufil pour son élasticité, sa souplesse et sa discrétion, grâce à ses couleurs camouflage. Ses caractéristiques techniques en font un fil excellent pour composer le corps de son bas de ligne, jusqu’au 18/100.

 

 

ONYX

Les sections inférieures ainsi que la pointe seront réalisées à partir d’Onyx dans les diamètres de 14,8/100, 12,8/100 et 11,7/100. En effet, l’ONYX est un fil très discret qui ne génère aucun de reflet dans l’eau. Sa grande résistance et sa faible abrasion, facilite considérablement le combat surtout sur les secteurs les plus encombrés. Le système de bobine clipsable de tous les fil JMC est un véritable confort de rangement et la fonctionnalité en action de pêche

 

 

LES DEUX BAS DE LIGNE « MADE IN ARDÈCHE » D’ÉMILE 

Le BDL Passe partout 50/100 :65cm / 45/100 : 60cm / 40/100 : 55cm 30/100 : 45cm / 20/100 :35cm / 18/100 :30 cm 14,8/100 : 25cm / 12,8/100 : 150cm

Le BDL en Petite rivière 50/100 :60cm / 45/100 : 55cm / 40/100 : 50cm / 30/100 : 40cm / 20/100 : 30cm / 18/100 : 25cm 14,8/100 : 20 cm / 12,8/100 : 100cm

 

LE NŒUD BARIL

Le baril est ma référence lorsque l’on élabore un bas de ligne à nœud. Il s’utilise à la perfection sur des fils de plus grands diamètres, mais toujours à condition que les deux fils soient de diamètres assez proches. Le nœud baril dispose de la particularité d’être réalisé lorsque la marge de manœuvre est limitée, même en légère tension. Assez complexe, le baril nécessite toutefois un peu d’entraînement. Il pourra être associé au nœud du chirurgien qui s’utilise plus sur les petits diamètres.

 

 

LE NOEUD CHIRURGIEN

Comme son nom l’indique, son utilité première n’était pas destinée à la pêche mais à la médecine. Il est simple, résistant, discret mais surtout il assure de garder une parfaite continuité entre deux brins de fil de tailles assez proches. Cela suffit à faire du nœud de chirurgien un des nœuds majeurs de la pêche à la mouche, en entrant dans la composition des bas de ligne à nœuds, surtout lorsqu’il s’agit de petits diamètres n’excédant pas le 25 centièmes.

 

 

Par Emile Jaquet, membre de l’équipe France jeune de Pêche à la mouche

 

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La gamme Performer s’est forgée au fil des années une belle réputation et s’inscrit aujourd’hui comme un best seller de la marque JMC. Pour la pêche à la mouche et particulièrement en rivière, il existe différents types de cannes, souvent bien spécifiques à la technique que le pêcheur souhaite privilégier (sèche, nymphe au fil, nymphe à vue…) selon ses envies, la météo, la topographie… Les rivières que nous pratiquons en Belgique ne permettent que très rarement de pêcher à vue. Pour ma part ce sont donc clairement les pêches en nymphe au fil, sèche et sèche/nymphe qui priment. C’est vers la canne à mouche Performer 9’9 #3/4 que s’est orienté mon choix …

 

canne à mouche JMC performer 9'9 #3/4

La polyvalence

Afin de pouvoir pratiquer ces techniques avec un seul ensemble, le critère de polyvalence était essentiel dans le choix du matériel à acquérir. Je me suis ainsi dirigé vers la canne à mouche Performer 9’9 #3/4 que j’ai pu utiliser cette saison en Belgique, ainsi qu’au cour s d’un séjour sur les rivières Slovènes.
Équipée du moulinet Yoto 30, de deux masselottes d’équilibrage au talon (9,3 gr/masselottes) de la canne et d’une soie Visiolight n°3, cette  combinaison permet d’obtenir un ensemble vraiment très agréable, équilibré, léger, précis et performant dans les trois pratiques. Sa conception assure de disposer de suffisamment de puissance pour maîtriser les plus jolis poissons.

Coup de coeur pour la NAF

En petite et moyenne rivière, son action « moderate fast » permet de pêcher en sèche aisément en s’assurant de jolis lancés tout en douceur.canne JMC Performer
Mais son point fort se trouve clairement du côté de la pêche en nymphe au fil. L’action est à mon sens idéale pour cette technique, la longueur est suffisante pour contrôler les dérives sans avoir à s’approcher de la zone que l’on souhaite prospecter. Le premier anneau étant assez proche de la poignée, évite que la soie ne forme un ventre et assure un contact constant sans faire remonter les nymphes. Sa grande polyvalence, vous permet ainsi de passer d’une technique à l’autre sans avoir besoin d’allonger votre bas de ligne ou de changer de bobine.

Cette canne à mouche Performer est donc LA canne que je garde en permanence sous la main en cas d’une envie soudaine d’aller taquiner nos belles partenaires de jeu quelques soient les conditions !

 

 

 

Par François Clerdent notre ambassadeur JMC – Mouches de Charette. 

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Une question qui revient souvent en pêche en nymphe au fil: « quel indicateur de touche dois-je utiliser et dans quelles conditions ? » Le choix des indicateurs de touche est un aspect majeur dans la capacité de détection des touches. Il dépend de plusieurs facteurs précis. Julien Lorquet, compétiteur Belge, nous donne quelques précieux conseils… 

fil indicateur de touche pêche en nymphe

Le fil 

Pour la nymphe l’utilisation d’un nylon coloré dans le bas de ligne est très courante. Pour ce faire le Nymphil sera idéal. Il peut être incorporé dans un bas de ligne dégressif pour obtenir un bas de ligne polyvalent. Il vous permettra de passer aisément de la sèche à la nymphe. Pour la pêche dite à l’Espagnol, on l’utilisera en mettant un morceau de 30 à 50 cm à la suite d’un monobrin en Kamoufil. Dans les conditions de lumière plus difficiles ou les rivières rapides, il est peut s’utiliser sur tout le corps de ligne, soit uniquement le Nymphil. La longueur préconisée est au minimum deux fois celle de la canne. L’utilisation d’un Nawak raccordé à l’indicateur de touche facilite le raccordement entre la pointe et celui-ci.

 

Graisse indicateur de touche pêche en nymphe

La graisse

Pour la pêche en nymphe au fil, il est important d’avoir avec soi de la Graisse Compétition colorée. Une fois placée sur l’indicateur ou le bas de ligne, elle vous permettra de voir votre indicateur quelles qu’elles soient les conditions de lumière. Elle s’utilise sur un bas de ligne à nœud classique ou queue de rat pour passer de la sèche à la nymphe sans devoir changer tout son bas de ligne.

 

 

pâte flottante indicateur de touche pêche en nymphe La pâte

Facile à placer et à enlever, Le Biostrike Loon, est une pâte flottante très visible. C’est un allier idéal pour les rivières rapides ou à profils variés. Il se place sur l’indicateur juste au-dessus du Nawak quand il est difficile de voir celui-ci. Façonné en forme de boule et placé sur le bas de ligne il permet de passer aisément de la sèche à la nymphe. Son fort pouvoir flottant et sa grande visibilité autorise de pêcher à distance et permet ainsi de pêcher efficacement dans les lisses à la façon « tandem ». Cette pâte flottante s’utilise aussi en réservoir de la même manière qu’une mouche « indicateur ».

 

 

la mousse

l’indicateur  en mousse autocollant s’utilise en rivière sur les zones de fort courants et les lisses comme un «bouchon». Cependant c’est en réservoir qu’il sera le plus adapté. Placé sur une queue de rat, la mousse flottante permettra de changer aisément de profondeur en le faisant coulisser sur le bas de ligne. Il favorisera ainsi le repérage de la profondeur où évoluent les poissons.

 

Jonction Soie JMC Orange - Soie 2 à 4

  La jonction

Un dernier indicateur et non des moindres est la Jonction de Soie Colorée. Elle est intéressante, car elle permet une meilleure visibilité et portance du bout de la soie notamment pour la pêche en nymphe à la soie en rivière dite «pêche à la tchèque », la noyée et nymphe à distance à la façon des pays de l’Est. Elle peut également être utilisée en réservoir pour la pêche aux chiros et nymphes à la soie. L’adjonction de Graisse Compétition sur celle-ci la rendra encore plus visible et flottante.

 

 

indicateur de touche

Par Julien Lorquet Compétiteur membre de l’équipe nationale belge de pêche à la mouche

 

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La magie de notre passion réside dans le fait que tous les poissons du globe peuvent se pêcher à l’aide d’une canne à mouche. Les avancées technologiques et la spécialisation des techniques, font qu’aujourd’hui la pêche à la mouche offre un panel de cannes très élargie et qui n’a de cesse de s’enrichir. Le choix de son matériel n’est pas une démarche anodine et doit être dictée par les besoins spécifiques de chaque pêcheur… suivez le guide!

La démarche 

En matière de pêche à la mouche, si certains modèles polyvalents existent, s’équiper de la fameuse canne « à tout faire » est totalement illusoire. Cette technique est si particulière que le choix d’une canne repose sur un équilibre complexe qui met en relation quatre interrogations essentielles :

– quel est le poisson ciblé?

– quelle est la technique utilisée?

– quel est le milieu fréquenté?

– quelles sont les imitations choisies?

 

L’action, le budget et la cosmétique sont autant de points importants mais ils sont des éléments plus secondaires et le fruit d’une réflexion plus personnelle. Avec un peu de recul, rien qu’en ce qui concerne la truite espèce de référence en pêche à la mouche, on se rend vite compte de la complexité de l’équation, surtout lorsque l’on débute. Si la pêche à la mouche est tout sauf une science exacte, nous allons essayer d’orienter au mieux ce choix pour le rendre le plus cohérent possible.

Rivière

Pour la pêche en sèche traditionnelle, la longueur de la canne est le premier élément à prendre en compte. Elle s’accorde en général avec le profil du cours d’eau en s’échelonnant entre 6’ pour les plus petits ruisseaux et 10’ pour les plus grandes rivières. En sèche, une canne adaptée est une grande aide pour optimiser ses distances de lancer mais aussi pour assurer un meilleur contrôle des dérives. Si l’on décide de jouer la carte de la polyvalence, il est préférable de s’orienter vers une canne en 9’ qui permet de pratiquer de nombreuses approches. La puissance de la canne vient compléter la démarche. Les cannes s’accordent majoritairement avec des soies comprises entre #4 et #5. Cependant elles peuvent très bien descendre en #3 pour les ruisseaux et les pêches fines et monter jusqu’en #6 pour les pêches en grande rivière ou de gros poissons.

Une action semi rapide (medium fast) est de loin la plus adaptée aux pêcheurs débutants souhaitant progresser rapidement. L’association avec une soie WF facilitera grandement cet apprentissage en compensant certaines erreurs de gestuelle. Dans la gamme JMC, nous proposons certains modèles phares qui accompagnent les pêcheurs à la mouche depuis leurs premiers pas, à l’image des PASSION et des REFLEX R2 , qui offrent une gamme étendue très qualitative. Cette année, c’est aussi l’occasion de découvrir les nouvelles cannes IMERSION  avec deux modèles développés (9’#4/5 et 10’#4/5) pour la pêche en sèche dans un budget très abordable…canne à nymphe faire le bon choix

Pêche en nymphe

Année après année, la pêche en nymphe au fil continue de conquérir de nouveaux adeptes. Cette pratique moderne très prolifique, se distingue par l’utilisation d’un matériel spécifique qui s’éloigne des pêches plus conventionnelles, surtout lorsque l’on s’oriente sur les techniques dites « modernes ». Les cannes nymphe disposent de tailles le plus généralement comprises entre 10’ et 11’, pour des soies de #2 à #4. En plus de leur longueur, elles se caractérisent par certains éléments techniques distinctifs tels qu’un premier anneau bas afin d’éviter la formation d’un ventre du fil ou de la soie, une poignée affinée pour une meilleure détection des touches, un système de masselottes ou un porte moulinet inversé pour un meilleur équilibre.

Si le choix de la puissance peut être en rapport à la taille des poissons, il se fait avant tout en fonction du poids des nymphes utilisées. Les cannes en #2/3 s’adaptent aux pêches nécessitant des imitations légères, comparativement à des #3/4 qui se destinent plutôt aux pêches plus lourdes. Nos deux PERFORMER 10’6#2/3 et 10’9#3/4 sont par exemple deux cannes parfaitement complémentaires. Elles sont aujourd’hui le reflet du savoir faire de JMC en matière pêche en nymphe, qui a toujours su s’entourer des meilleurs techniciens du monde pour développer ces cannes si spéciales.

 

Réservoir/lac

Bien qu’il soit possible de pêcher avec du matériel « rivière » en lac ou en réservoir, ces milieux imposent l’utilisation de cannes spécifiques mais dont le choix n’est pas pourcanne réservoir faire le bon choix autant complexe. On retrouve deux longueurs avec les 9’6 et 10’ pour trois puissances différentes comprises entre 6, 7 et 8. Elles sont parfois dotées d’anneaux de départ « anti-tangle » qui évitent au « running line » de venir boucler sur l’anneau lors du lancer. Les cannes 9’6, plus courtes, offrent naturellement des actions plus rapides. Ce sont des lanceuses que l’on choisit en général pour leur réactivité. Les cannes en 10’ sont les plus utilisées. Quand les 10’#6 s’utilisent pour les pêches fines, les 10’#8 s’orientent vers la pratique du streamer. En réservoir, la 10’#7 se veut être la canne la plus polyvalente, qui permet de balayer de façon précise une multitude de techniques d’approche.

 

carnassier faire le bon choix   Carnassier/mer 

La pêche des carnassiers est une pratique passionnante qui continue son essor. La diversité des carnassiers recherchés à la mouche est aujourd’hui très large. Les cannes développées pour leur traque sont dans la grande majorité des 9’, aussi bien en eau douce qu’en mer. Tout n’est donc qu’une question puissance qui est dépendante du poisson recherché et des streamers utilisés.

Les plages de puissances sont très larges en s’étendant généralement du #6/7 au #15! Par exemple, les cannes en soie de #6/7 sont adaptées pour les espèces type perche/chevesne, les #8/9 sont plutôt destinées au black bass en eau douce ou au bar en mer, les puissances en #10 ciblent parfaitement les brochets, enfin les #12 s’orientent vers la pêche du silure ou du thon…

Si n’importe qu’elle canne avec un bon entretien peut de temps en temps servir des sortir en mer, il est tout de même préférable d’utiliser des cannes avec des anneaux (comme des moulinets) ayant bénéficié d’un traitement marin.

Par Jean-Baptiste Nurenberg

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